Nous avons parlé récemment de la cueillette des baies de sureau noir. Mais je n'avais pas assez de photos suffisamment évocatrices du sureau yèble avec lequel il ne faut pas le confondre car ses baies sont toxiques. Dans ma région le sureau yèble est au moins aussi abondant que le sureau noir, il y a même des rues, des quartiers qui portent son nom. Je suis donc allée où j'avais remarqué son abondance pour prendre de nouvelles photos.
Reprenons d'abord les caractéristiques du sureau noir, Sambucus nigra, aux baies comestibles.
C'est un arbuste ou un arbre. S'il porte des baies il mesure déjà obligatoirement plus de 2m.
Celui-ci a été photographié dans le château de Gand :
Cela veut dire qu'il a du bois sur le tronc :
Et sur les branches :
Ses feuilles n'ont que 5 à 7 folioles :
Et ce qui est caractéristique, et on ne peut confondre ses corymbes avec ceux du sureau yèble, c'est que ces corymbes pendent et regardent vers le sol dès que les fruits sont assez gros, même encore verts :
Le sureau yèble, Sambucus ebulus, celui qu'il ne faut pas manger, sauf si on est un oiseau, aime les zones très ensoleillées et humides. C'est pourquoi il pousse dans le fossé au bord de la route. Il y forme une longue haie :
C'est un sureau herbacé, il n'a pas de bois et ne dépasse pas 1m50, exceptionnellement 2m. Il drageonne beaucoup et forme toujours des colonies, en voici d'autres exemple :
La hauteur des plantes d'une colonie est uniforme et les corymbes, même à maturité sont dressés vers le ciel :
Les feuilles ont beaucoup plus de folioles, 9 à 13 le plus souvent :
Il n'est pas comestible mais il n'est pas sans intérêt décoratif. Il peut former de beaux massifs, à condition de limiter son drageonnage :