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Les grands mystiques : Thérčse Neumann dite la stigmatisée de Konnersreuth

Publié le 25 septembre 2015 par Pestoune


therneumannph1 Thérèse Neumann avait pour mission de faire découvrir au monde le sens de l’eucharistie et de la souffrance rédemptrice. A partir de l’âge de 21 ans après de multiples chutes, elle devient souffrance : paralysie, escarres, gangrène, perte de la vue, crampes, son corps est malmené sans que les médecins ne puissent rien faire pour soulager son calvaire. Pour Thérèse, une seule voie, celle de l’acceptation puis de l’offrande de sa souffrance. A ces maux vont s’ajouter les souffrances de la Passion. Thérèse est l’objet de guérisons spontanées avant de connaître de nouveaux épisodes de douleurs. Tout comme Marthe Robin, elle ne pourra se nourrir et cela pendant plus de 35 ans, elle portera les stigmates du Christ. La vie de Thérèse est jalonnée de faits extraordinaires.  Mais elle subira en plus la surveillance constante des autorités, de la médecine (qui sans explication scientifique sur  son état, cédant à la facilité, conclura  à l’hystérie), des calomnies et une persécution. De plus les nazis ont tout fait pour la discréditer car la religion était pour eux à proscrire. Or cette femme avec ses visions, avec ses états de grâce, avec ses stigmates, avec ses états mystiques était un sacré obstacle dans les discréditations de l’Eglise catholique.

Le fait de vivre sans nourriture et le besoin vital de recevoir la sainte communion tous les jours témoigne et confirme la doctrine de l’église catholique que la sainte communion n’est pas seulement un signe, mais en fait la présence réelle de Dieu dans le pain transformé. Thérèse nous a enseigné, démontré que la vénération de l’eucharistie et la participation à la sainte communion est une rencontre réelle avec Dieu.

Pour nous aujourd’hui, qui sommes adeptes de plaisirs, de bien-être, qui faisons la course à la bonne santé ; le choix, le désir, l’offrande de la souffrance n’a aucun sens. Et pourtant, nous avons beau faire, tôt ou tard la souffrance nous rattrapera tous. Nous ne pourrons pas l’éviter. Thérèse, comme tous les grands mystiques, nous apprennent à la transcender, à la dépasser, à lui donner un sens.  « Je crois que même si je ne puis être active, le Seigneur Dieu acceptera ma vie comme une activité. Je dois intercéder pour tant de personnes dans mes prières, et je voudrais me consacrer à tout le monde.... Je suis, moi aussi une enfant de Thérèse (de Lisieux) et, en tant que telle, j'ai tant de supplications à présenter... Je n'ai plus qu'un seul désir : n'être qu'une source de joie pour le bon Sauveur et ne plus jamais l'offenser. »

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« La Terre produit suffisamment pour la nourriture de tous les hommes. Mais, comme ils ne soupirent qu’après les biens d’ici-bas, il en résulte l’oppression des uns par les autres; ils attirent ainsi le fléau d’une misère extrême.

En revanche, pour immense que soit cette misère, il est toujours au pouvoir du Seigneur d’y remédier, car Il est Tout-Puissant.

Il a créé le monde et soutient la Terre et les étoiles.

Pourquoi ne pourrait-Il pas aider l’homme ? Cependant, Dieu désire que les hommes l’aiment et l’invoquent, s’ils veulent vraiment être aidés.

Les hommes ne pensent pas assez à la puissance de Dieu et comptent beaucoup trop sur leurs propres forces»

Thérèse Neumann

https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=Q5JHi0s2QBI

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