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Lamium album sauvé par ses fleurs

Publié le 26 septembre 2015 par Sambuca

Sur le terrain sauvage en pleine nature de Romilly, il n'est pas facile de résister aux envahisseurs indésirables.

Jusqu'au début mai 2013 j'avais deux magnifiques tapis : un vaste tapis de Lamium album, spontané sur le terrain, suivi d'un tapis de petite consoude à fleurs bleues plantée par moi :

Lamium album sauvé par ses fleurs
Lamium album sauvé par ses fleurs

A la jonction des deux tapis les plantes s'emmêlaient :

Lamium album sauvé par ses fleurs

Et tout cela faisait une grande surface sans orties.

L'immense tapis de consoude s'était développé en 2 ans à partir d'une dizaine de pieds seulement. Elle se ressemait même dans les pots :

Lamium album sauvé par ses fleurs
Lamium album sauvé par ses fleurs

La grande consoude officinale spontanée sur le terrain n'est pas utilisable en tapis, elle se ressème aussi beaucoup mais elle est trop haute et forme des touffes isolées.

Le tapis de Lamium album, lamier blanc appelé aussi ortie blanche a été beaucoup plus difficile à obtenir. Il existait sur le terrain mais complètement mélangé à l'ortie et il n'est pas facile d'arracher l'ortie sans toucher au lamier tant les feuillages se ressemblent.

Lamium album sauvé par ses fleurs

Il fallait, soit attendre que l'ortie dépasse en hauteur, soit que le lamier soit en fleurs. Ce fut un travail d'abord fastidieux mais, ensuite, le lamier débarrassé de l'ortie s'est vite développé.

Le lamier fleurit d'avril à octobre et il a des belles fleurs en couronne autour d'une tige carrée :

Lamium album sauvé par ses fleurs
Lamium album sauvé par ses fleurs
Lamium album sauvé par ses fleurs
Lamium album sauvé par ses fleurs

Il y a aussi du lamier rose sur le terrain mais il est moins abondant et moins beau, moins présent, en dehors de la période plus courte de floraison.

Lamium album sauvé par ses fleurs
Lamium album sauvé par ses fleurs

Malheureusement en mai et juin 2013 il y a eu 6 semaines d'inondations continues puis 4 semaines en automne. Les deux tapis ont totalement disparu et orties et ronce bleue sont revenues. Beaucoup de travail d'arrachage.

Deux ans plus tard la consoude couvre de nouveau de vastes surfaces d'où je n'ai eu à enlever qu'un petit nombre de pieds d'ortie. Sur cette photo il émerge quelques jeunes arbustes dont le dernier au fond est un grenadier d'un an.

Lamium album sauvé par ses fleurs
Lamium album sauvé par ses fleurs

Mais le lamier blanc était devenu rare.

Hier, j'ai cru voir des orties jeunes dans le tapis de consoude. Pourtant un tel tapis, aussi dense, aurait dû l'étouffer car la consoude persiste souvent en hiver ou, si ce n'est pas le cas, elle empêche l'ortie de pousser en se développant avant elle et en lui cachant ainsi la lumière.

J'étais en colère et j'avais déjà mis des gants épais pour arracher l'ortie. Avec ces gants je n'aurais même pas senti que cette ortie ne piquait pas. Heureusement, j'ai vu à temps les fleurs. C'était de nouveau du lamier qui n'est pas étouffé par la consoude sans doute parce qu'il se développe suffisamment tôt au printemps. Sa floraison l'a sauvé :

Lamium album sauvé par ses fleurs
Lamium album sauvé par ses fleurs
Lamium album sauvé par ses fleurs
Lamium album sauvé par ses fleurs

J'ai à Romilly un autre couvre-sol très efficace et au développement ultra-rapide importé de Veneux, c'est le lamier à fleurs jaunes et à beau feuillage argenté persistant l'hiver, Lamium galeobdolon. Je vais l'installer aussi dans d'autres zones.

Lamium album sauvé par ses fleurs
Lamium album sauvé par ses fleurs
Lamium album sauvé par ses fleurs

J'ai l'intention de ramener de Veneux de la petite pervenche pour les zones trop sombres envahies par la ronce bleue.


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