Les plantes sont d’une grande aide pour les bobos du quotidien, pour les coups de froid, les lendemains de fête… Que ce soit sous forme de tisanes (infusion ou décoction), de jus ou simplement de consommation courante, il y a quelques indispensables à avoir chez soi ou du moins à connaître. Et bien sûr ayez le souci de vous procurer des plantes cultivées de façon bio.
Voici ma pharmacie idéale :
Attention en usage interne, évitez le jus qui perd ses qualités et privilégiez la pulpe d’Aloe Vera obtenu par la technique de stabilisationà froid qui est un gel translucide
L’Aloe vera est une succulente de la famille des aloès, aux feuilles persistantes, aux racines peu profondes, poussant en touffes et même en colonies résistant à la sécheresse grâce à ses feuilles qui se gorgent d’eau et qui est cultivée un peu partout dans le monde depuis l’Antiquité. C’est dire que ses vertus sont connues depuis plusieurs millénaires (6000 ans) et chez de nombreuses civilisations. Déjà Néfertiti et Cléopâtre s’en servaient comme soin du corps.
Attention sa cueillette est très règlementée en Europe, voire même interdite comme en Belgique.
On le retrouve sur les tables italiennes dès le XVème siècle. Mais les agronomes arabes avaient déjà décrit, dès le Moyen-Âge, sa culture et sa reproduction par œilletonnage.
L’artichaut est un vivace ayant une durée de vie de 3 à 4 ans. C’est « sa fleur » en bouton ou plutôt son capitule que l’on consomme. Le capitule est un ensemble de fleurs entouré d’écailles, à la base charnue, pas encore parvenu à maturité.
Il est reconnu pour avoir une action protectrice sur le foie mais aussi pour faciliter la digestion et aider à lutter contre les ballonnements et les flatulences (ces deux effets apparaissent en début de traitements chez certaines personnes provisoirement). Il a également un effet diurétique important et favorise l’évacuation de la bile.
Les préparations pharmacologiques d’artichaut (gélules, comprimés, ampoules à boire…) le sont à partir des feuilles.
Mais vous obtiendrez un bon résultat en consommant l’artichaut cru ou cuit à l’eau ou à la vapeur.
Attention aux personnes ayant des calculs biliaires. Evitez de prendre des compléments à base d’artichaut et d’autant plus si vous avez les voies biliaires obstruées car celui-ci stimule la production de la bile.
Les feuilles sont un diurétique naturel qui augmente le volume des urines. Elles sont donc préconisées dans le traitement des infections urinaires mais aussi pour aider à l’élimination des calculs urinaires. Elle est aussi préconisée pour soulager les crises de goutte.
L’écorce sert à soigner les fièvres. Sous forme de décoction, elle sert à soigner la dartre. De récentes publications laissent entendre que l’écorce de bouleau pourrait être une aide pour certains cancers.
Les bourgeons servent contre les engorgements des ganglions lymphatiques. Sous forme de macérât, les bourgeons soulagent les douleurs articulaires. Par leur action drainante, ils favorisent l’élimination des déchets organique du corps.
Et enfin la sève de bouleau si abondante au début du printemps, est un cocktail bien être et santé. En cure de 3 semaines minimumà raison d’un verre de 150 ml par jour le matin à jeun, elle élimine toutes les toxines accumulées au cours de l’hiver, purifie et régénère l’organisme. Si vous avez un bouleau chez vous, il est extrêmement facile d’obtenir votre sève. Pratiquez un petit trou à l’aide d’un foret à une vingtaine de cm du sol. Enfilez un tuyau en plastique et placez un récipient dessous. Le bouleau peut donner plusieurs litres de sève au quotidien. Lorsque l’écoulement cesse, comblez le trou par une cheville en bois.
Attention toutefois aux personnes allergiques, le pollen de bouleau est l’un des plus allergène.
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