En ce moment je suis pas mal absente du blog… plusieurs raisons à cela. Une de ces raisons c’est Petitam. En fait ce n’est pas vraiment à cause de lui mais mon esprit est plutôt occupé par lui que par mon blog.
Suis-je une bonne mère ? Ai-je fait ou dit quelque chose de mal ? Est ce que c’est moi qui m’y prend mal ?
Il y a quelque semaines, je vous parlais de son problème de bégaiement. Je vous disais qu’en sortant de chez la logopède, il ne bégayait plus. Et c’était vrai. Il n’a presque plus bégayé pendant un bon mois après ça.
Génial… sauf que c’est revenu et en pire !
Il ne peut plus dire une phrase sans bloquer au début.
La logopède m’avait expliqué que le bégaiement était un problème de communication. Le stress de la communication. C’est pour ça, par exemple, que quand une personne bègue chante, elle ne bégaie pas. Une personne comme ça, bégaiera dix fois plus en situation de stress.
Vous vous demandez sûrement quel est le lien entre le bégaiement et mon questionnement ? Tout est lié..
Petitam est dans une période aussi stressante pour lui, que pour moi. Je suis à bout, il me teste sans cesse et on est constamment en opposition lui et moi. Il discute pour tout. Voila que commence le cercle vicieux. Il faut que je sois calme pour le calmer pour qu’il puisse être moins stressé et donc moins bégayer. Ça évidemment, c’est la théorie. Parce que la pratique n’est pas aussi facile.
Il est dans une phase ou j’en suis au point d’avoir envie d’être au boulot, loin de lui, loin de ses pleurs, de ses cris, de ses crises. Loin de stress.
Il pleurs pour aller au lit, il pleurs pour avoir un dessert, il pleurs parce qu’il veut un bain et pas une douche, il pleurs parce qu’il ne veut pas de choux de bruxelles, il pleurs parce que il voulait un biscuit et pas un yaourt, bref. Il pleurs.
Alors au début, j’essaie d’être calme, de lui expliquer gentiment, calmement. Mais il pleurs encore et toujours. Puis vient le moment ou je le menace en sachant très bien au fond de moi qu’il ne faut pas le faire. Mais il pleurs toujours. Ensuite, hors de moi, je crie, le mets au lit en espérant qu’il y restera pour qu’on puisse sa calmer chaqu’un de son côté. Mais il cours hors de sa chambre en hurlant et en tapant des pieds.Il n’a pas peur et me défie en me regardant droit dans les yeux.
C’est ce moment le plus difficile. Ce moment ou tout peut basculer. Ce moment ou il faut prendre sur soi, fermer les yeux quelques minutes et souffler. Essayer d’évacuer cette colère. Heureusement, j’y arrive… Je le prends alors contre moi, en m’excusant de m’être énervé, en lui demandant de nous calmer ensemble. Un câlin plus tard, fini les pleurs et on trouve un compromis. Mais pourquoi faut-il toujours que ça aille aussi loin ? Est ce que c’est à cause de ça que son bégaiement est revenu en pire ?
Malgré tout ça, je l’aime à en crever, mon bébé.
Et vous, arrivez-vous à prendre sur vous et à vous calmer dans un cas pareil ? Des idées à me soumettre ? Je suis preneuse :)