Magazine Journal intime

j'ai testé la relativité du temps (écrit avant mon accident et tapé ce jour)

Publié le 02 octobre 2015 par Anaïs Valente

Dans mon rangement, je retrouve des bijoux comme ce texte écrit y'a des années et jamais publié sur ce blog, non pas un bijou de qualité, mais un bijou car je suis la seule à pouvoir lire mes pattes de mouche et à me souvenir de ce moment, c'est là que je me dis que c'est pour ça que je suis vivante : pour taper des textes, neufs ou vieux (et pour ranger diront certains médisants).

Voici donc ce texte qui date, alors qu'on l'imagine parfois sorti de mes mois d'hôpital, quand j'y parle de cerveau ou d'hôpital, mais non... bonne lecture.

"Dans la vie, une minute est-elle toujours de la même durée ?
Je vous écris en direct live d'une salle de conférence où je me trouve, après une journée à bosser dans un bureau surchauffé malgré l'air co, genre 28 degrés, salle somme toute très jolie mais ô combien encore chaude en ce début de soirée.   Le sujet ne m'intéresse guère, même si ça aurait pu être pire : les contributions alimentaires dans le cadre d'une séparation.

Si, ça aurait pu être pire, je sais pas moi, euh... attendez, je cherche...
Je pose mon regard sur la chemise à carreaux de l'homme devant moi, puis sur le costume en liège de son voisin.
Bon, je trouve rien de pire, on va dire que la chaleur ramollit mon cerveau.
Le cerveau peut-il disparaître suite à une chaleur caniculaire ?
Et je regarde ma montre, et j'acquiers la certitude qu'une minute n'a pas la même durée en fonction des circonstances.
Une minute de Calogero dure une seconde.
Une minute à l'hôpital dure une heure.
Une minute de shopping dure 89 euros.
Une minute de sèche cheveux donne dix cheveux cramés.
Une minute de conférence dure un siècle.
Une minute de bon sexe dure une seconde.
Une minute de mauvais sexe dure une heure.
Une minute à réécrire ce billet sans plus écouter ma conférence dure une seconde.
J'ai lu un jour que le temps parait très long quand on est jeune et que plus on vieillit, plus il raccourcit et passe vite... je peux vous dire que j'ai vécu l'exception qui confirme cette règle !"

Dans mon rangement, je retrouve des bijoux comme ce texte écrit y'a des années et jamais publié sur ce blog, non pas un bijou de qualité, mais un bijou car je suis la seule à pouvoir lire mes pattes de mouche et à me souvenir de ce moment, c'est là que je me dis que c'est pour ça que je suis vivante : pour taper des textes, neufs ou vieux (et pour ranger diront certains médisants).

Voici donc ce texte qui date, alors qu'on l'imagine parfois sorti de mes mois d'hôpital, quand j'y parle de cerveau ou d'hôpital, mais non... bonne lecture.

"Dans la vie, une minute est-elle toujours de la même durée ?
Je vous écris en direct live d'une salle de conférence où je me trouve, après une journée à bosser dans un bureau surchauffé malgré l'air co, genre 28 degrés, salle somme toute très jolie mais ô combien encore chaude en ce début de soirée.   Le sujet ne m'intéresse guère, même si ça aurait pu être pire : les contributions alimentaires dans le cadre d'une séparation.

Si, ça aurait pu être pire, je sais pas moi, euh... attendez, je cherche...
Je pose mon regard sur la chemise à carreaux de l'homme devant moi, puis sur le costume en liège de son voisin.
Bon, je trouve rien de pire, on va dire que la chaleur ramollit mon cerveau.
Le cerveau peut-il disparaître suite à une chaleur caniculaire ?
Et je regarde ma montre, et j'acquiers la certitude qu'une minute n'a pas la même durée en fonction des circonstances.
Une minute de Calogero dure une seconde.
Une minute à l'hôpital dure une heure.
Une minute de shopping dure 89 euros.
Une minute de sèche cheveux donne dix cheveux cramés.
Une minute de conférence dure un siècle.
Une minute de bon sexe dure une seconde.
Une minute de mauvais sexe dure une heure.
Une minute à réécrire ce billet sans plus écouter ma conférence dure une seconde.
J'ai lu un jour que le temps parait très long quand on est jeune et que plus on vieillit, plus il raccourcit et passe vite... je peux vous dire que j'ai vécu l'exception qui confirme cette règle !"


Retour à La Une de Logo Paperblog