Il
y a quatre principales sortes de déréliction divine : la première, qui est dans
le plan rédempteur, comme celle dont le Seigneur a été l'objet, cette
déréliction apparente a pour but le salut de ceux qu'elle atteint. La seconde
est une épreuve, comme ce fut le cas de Job et de Joseph : elle eut pour
résultat de relever, dans le premier, un héros de courage, dans le second, une
colonne de chasteté. La troisième vise à la formation spirituelle, comme par
exemple celle de l'Apôtre, dont l'effet fut de lui conserver, en l’humiliant,
ses grâces immenses. La quatrième, par aversion : c'est le cas des juifs, que
le châtiment devait courber sous le repentir. Tous salutaires sont ces quatre
modes de déréliction, et pleins de la bonté de Dieu et de son Amour pour
l’homme.
Maxime le Confesseur : Quatrième
centurie