Le registre d'état civil n'a pas toujours existé, mais il est tout de même assez ancien, tout du moins en version plus légère.
A l'époque des Rois, ces derniers ont voulu mettre en place des archives afin de faciliter l'administration du pays.
La première pierre de nos registres a été posée par François Ier.
Voici l'arbre généalogique de notre cher registre :
- '10 aout 1539 : François Iere édicte lOrdonnance de Villers-Cotterêts , 192 articles dont un est la naissance des bases des registres paroissiaux avec l'enregistrement des actes de baptêmes
- Février 1556 : Henri II ordonne que les grossesses soient déclarées, ceci afin que les femmes qui, ayant caché leur grossesse et leur accouchement, laissent périr leurs enfants sans avoir reçu le baptême
- Ordonnance de Blois par Henri III qui ajoute à celle de 1539 :
- l'enregistrement des mariages par les curés (article 181), car avant cette date l'Église catholique estimait qu'un mariage était valable dès lors qu'il y avait eu consentement. Cela a favorisé la bigamie, les mariages clandestins, consanguins... c'est également à partir de cette date qu'est exigé quatre témoins, le consentement des parents et la retranscription sur le registre et le début de la publication des bans et des sépultures
- la tenue de registre de sépultures
- : les pasteurs Protestants sont tenus d'enregistrer les actes d'état-civil de leurs fidèles, Cette mesure évite ainsi toutes les réticences qui existaient depuis près d'un siècle tant du côté catholique que du côté protestant d'enregistrer les nouveaux-nés protestants.
- 1667 : Ordonnance de Saint-Germain-en-Laye Louis XIVordonne via son Code Louis de tenir les registres en 2 exemplaires dont l'un est déposé au Greffe. De plus pour éviter la fraude les actes doivent être à la suite et sans blanc ce qui empêche la destruction d'un dossier.
- 1792 : création des registres d'état-civil tenus par la municipalité en lieu et place des registres paroissiaux, avec dans le même temps la création des tables décennales