C’est pas moi, c’est l’Europe…

Publié le 11 octobre 2015 par Observatoiredumensonge

     C’est pas moi, c’est l’Europe…   

Par Le Peuple

MERKEL – HOLLANDE: PIÈTRE PRESTATION AU PARLEMENT
EUROPEEN

C’est pas moi, c’est l’Europe… François Hollande aura été une fois de plus pitoyable au parlement européen lors de son appel, avec Angela Merkel, à l’unité de l’Europe ce mercredi 7 octobre après-midi. Quoi! Depuis 2013, le nombre de migrants illégaux s’envole, le Moyen-Orient est à feu et à sang, et tout ce que Hollande trouve à dire en octobre 2015, c’est que « l’Europe a été surprise par l’arrivée massive de migrants »?

Le duo Hollande – Merkel n’aura surpris personne en réclamant plus d’Europe: le chômage va disparaître grâce à l’Europe, les migrants seront intégrés grâce à l’Europe. Mais Angela Merkel était elle, ce mercredi après-midi sur la défensive. Après l’annonce par le BILD qu’on attend en fait 1,5 millions de migrants cette année, elle est lâchée en Allemagne par les socialistes du SPD, dans la grande coalition qui dirige le pays et par le parti-frère, la CSU bavaroise, qui a toujours été en coalition avec la CDU et dont le Ministre-président de Bavière, Seehofer ne décolère pas en disant haut et fort que « Berlin nous pousse vers l’effondrement ». Au sein du propre parti de la chancelière, la colère gronde.

Au Parlement, Marine Le Pen a fait sourire, en remerciant Angela Merkel « d’être venue avec son premier Vice-chancelier » (entendez François Hollande), pour critiquer l’alignement de M. Hollande « qui se soumet aveuglément à la politique décidée à Berlin ». « La défense des intérêt allemands ne justifie pas la vassalisation des autres peuples », a ajouté Marine Le Pen à Angela Merkel. Cette dernière a aussi été sous le feu des eurosceptiques du UKIP et Nigel Farage ne l’a pas épargnée.

Nigel Farage a sorti le carton rouge pour la Commission européenne et pour le duo Hollande-Merkel
Nigel Farage a sorti le carton rouge pour la Commission européenne et pour le duo Hollande-Merkel
Pour N. Farage, « nous vivons dans une Europe dominée par l’Allemagne, dont les politiques sèment la division et causent le ressentiment. Après avoir très mal réagi à la crise migratoire, ils ont fait en sorte que l’Europe n’est plus un continent de paix mais une cacophonie. L’étoile à l’horizon pour les britanniques, c’est le referendum du Brexit (sortie de l’Europe). Ce but est plus proche qu’il ne l’a jamais été. »

François Hollande n’a pu que répondre une chose: « ceux qui ne sont pas convaincus peuvent partir ».

Le N°2 du gouvernement allemand, Sigmar Gabriel, ne défend plus Merkel que du bout des dents. Il y a de la friture sur la ligne…
Le N°2 du gouvernement allemand, Sigmar Gabriel (SPD), ne défend plus Merkel que du bout des dents. Il y a de la friture sur la ligne…
En Allemagne, le jeu de la recherche des responsables de ce désastre a commencé. Le vice-chancelier, patron du SPD, Ministre de l’Economie et de l’Energie, Sigmar Gabriel ménage encore Merkel mais déclare: » nous nous approchons très rapidement des limites de l’accueil, beaucoup d’endroits sont déjà complètement débordés. »

Devant le parlement européen, Merkel a répété que les frontières allemandes ne serait pas fermées aux migrants (elles le sont pratiquement en grande partie aujourd’hui). Elle exclut l’abrogation du droit d’asile tout en se plaignant de « ce droit est dépassé » tel qu’appliqué en Europe. Mais son regret ne vaut que pour une chose: le fait que les autres pays d’Europe ne sont pas obligés d’accepter les migrants, avec une clé de répartition sans limite de nombre. Merkel n’a pas été suivie par les autres pays européens et est encore plus isolée qu’en Allemagne.

Elle se rend compte que sa chute de popularité dans les sondages est très rapide, mais répète inlassablement, notamment au parlement européen: « nous allons surmonter cette crise, nous y arriverons ». Ce qui étonne les observateurs, c’est que Merkel s’entête à vouloir accueillir les migrants sans réserves, alors que tous les autres pays, ouvertement ou hypocritement, sont en train de refermer la porte et de dissuader les candidats au voyage vers la terre promise européenne, promise par Merkel…

En Belgique, Theo Francken a annoncé que son département allait financer des publicités dissuasives face à l’afflux des candidats à la migration. Il répétait mardi à la VRT que « les irakiens qui débarquent chez nous, en croyant arriver dans un pays de lait et de miel, vont très vite déchanter. Ils seront déboutés du droit d’asile. »

Reste à voir ce que nos gouvernements vont faire pour expulser les migrants déboutés du droit d’asile. Il est essentiel d’avoir une politique très ferme en la matière. La NVA en aura-t-elle le courage? Ne parlons pas de Charles Michel et du MR qui ont peur de leur ombre.

CT pour Le Peuple

*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur ***

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