Un lotissement de maisons s’est construit à Veneux au nord de mon terrain, 33 maisons sur 1 ha ! J’ai calculé d’après les indications affichées. Cela fait 316m2 par maison mais en fait beaucoup moins par lot puisqu’il est compris dans la surface totale les voies de circulation, les parkings, les installations communes. La surface moyenne au sol d’une maison est 74m2. Pour y loger de quoi faire vivre une famille, il faut donc de la hauteur, soit 8m. Et ce qu’ils appellent un jardinet a la surface d’une terrasse.
Donc les premières maisons sont très proches de mon terrain et n’ont pas été orientées comme il nous a été dit lors de la réunion avant travaux. Des fenêtres regardent directement chez moi. Ma cuisine a une grande baie vitrée basculante. Certes, il est possible d’y mettre un rideau mais ce n’est pas pratique et je veux voir mes plantes et les oiseaux sans aucune gêne. J’ai planté à 2m de la clôture des arbres qui atteindront ou dépasseront au moins 3m de haut, dont un asiminier qui sera bien opaque, mais il leur faudra le temps de grandir.
Pour l’immédiat j’ai installé un mur végétal qui a l’avantage d’être déjà une gêne visuelle par ses grilles de support. J’y ai installé 2 plantes essentielles pour leur feuillage permanent, leur exubérance et leur hauteur : Pileostegia viburnoides et Clematis armandii :
A gauche c’est Plileostegia, à droite derrière la grille c’est Clematis armandii et plus à droite une marcotte spontanée de ma glycine du Japon accompagnée d’un jeune chèvrefeuille d’hiver (un arbuste) :
La masse de lierre derrière couvre le robinet extérieur peu esthétique et les tuyaux d’arrosage.
Pileostegia viburnoides a un aspect proche des hortensias grimpants. Ses belles feuilles vernissées sont permanentes. Elle s’accroche seule par des racines aériennes comme le lierre. Elle fleurit en fin d’été, début d’automne mais ses corymbes n’ont pas de fleurs stériles et la masse d’étamines des fleurs fertiles lui donne un joli aspect nuageux. Elle ne fleurira pas cette année mais je peux déjà admirer son beau feuillage :
Les feuilles du Pileostegia et de la clématite vont sans doute se mélanger et former une masse de feuilles presque identiques. Mais de près on peut reconnaitre celles de la clématite dont la disposition des nervures est très différente :
Le pileostegia fleurit en fin d’été et début d’automne, la clématite en fin d’hiver et début de printemps. Pour une floraison continue entre les deux, j’ai commandé Clematis cirrhosa ‘Winter Parasol’.
Cet ensemble se continue par une arche qui reçoit davantage de soleil et je vais rechercher des lianes à fleurs pour le printemps et l’été.
Un lotissement de maisons s’est construit à Veneux au nord de mon terrain, 33 maisons sur 1 ha ! J’ai calculé d’après les indications affichées. Cela fait 316m2 par maison mais en fait beaucoup moins par lot puisqu’il est compris dans la surface totale les voies de circulation, les parkings, les installations communes. La surface moyenne au sol d’une maison est 74m2. Pour y loger de quoi faire vivre une famille, il faut donc de la hauteur, soit 8m. Et ce qu’ils appellent un jardinet a la surface d’une terrasse.
Donc les premières maisons sont très proches de mon terrain et n’ont pas été orientées comme il nous a été dit lors de la réunion avant travaux. Des fenêtres regardent directement chez moi. Ma cuisine a une grande baie vitrée basculante. Certes, il est possible d’y mettre un rideau mais ce n’est pas pratique et je veux voir mes plantes et les oiseaux sans aucune gêne. J’ai planté à 2m de la clôture des arbres qui atteindront ou dépasseront au moins 3m de haut, dont un asiminier qui sera bien opaque, mais il leur faudra le temps de grandir.
Pour l’immédiat j’ai installé un mur végétal qui a l’avantage d’être déjà une gêne visuelle par ses grilles de support. J’y ai installé 2 plantes essentielles pour leur feuillage permanent, leur exubérance et leur hauteur : Pileostegia viburnoides et Clematis armandii :
A gauche c’est Plileostegia, à droite derrière la grille c’est Clematis armandii et plus à droite une marcotte spontanée de ma glycine du Japon accompagnée d’un jeune chèvrefeuille d’hiver (un arbuste) :
La masse de lierre derrière couvre le robinet extérieur peu esthétique et les tuyaux d’arrosage.
Pileostegia viburnoides a un aspect proche des hortensias grimpants. Ses belles feuilles vernissées sont permanentes. Elle s’accroche seule par des racines aériennes comme le lierre. Elle fleurit en fin d’été, début d’automne mais ses corymbes n’ont pas de fleurs stériles et la masse d’étamines des fleurs fertiles lui donne un joli aspect nuageux. Elle ne fleurira pas cette année mais je peux déjà admirer son beau feuillage :
Les feuilles du Pileostegia et de la clématite vont sans doute se mélanger et former une masse de feuilles presque identiques. Mais de près on peut reconnaitre celles de la clématite dont la disposition des nervures est très différente :
Le pileostegia fleurit en fin d’été et début d’automne, la clématite en fin d’hiver et début de printemps. Pour une floraison continue entre les deux, j’ai commandé Clematis cirrhosa ‘Winter Parasol’.
Cet ensemble se continue par une arche qui reçoit davantage de soleil et je vais rechercher des lianes à fleurs pour le printemps et l’été.