Un parfum de fin de règne
Comprenons-nous bien ce qui se passe dans notre douce France ?
-A Paris et partout en France, les policiers, tous grades et corps confondus, descendent dans la rue, fait qui ne s’était pas produit depuis 2001, pour dire leur colère et protester contre le laxisme judiciaire incarnée par la Ministre de la Justice.
On se souvient qu’une manifestation de même type sonna le glas de la IVe République.
-Il y a quelques jours, c’était les salariés d’Air France et des syndicalistes de la société qui s’en prenaient violemment à la direction d’Air France – les images de cadres s’échappant des manifestants en grimpant par les grilles de leur entreprise, chemise arrachée, ont fait le tour du monde.
– Cet été, au plus fort des retours estivaux, une poignée de gens du voyage bloquait pendant 24h l’autoroute A1 et faisaient caler l’autorité judiciaire. Le ministre de l’intérieur a laissé faire……..
-Les enseignants, eux aussi, vont faire entendre leur large opposition à l’absurde réforme du collège qui dévalorise les savoirs et tire vers le bas notre enseignement sans remédier aucunement aux fondements réels de sa dégradation.
-La cohorte des chômeurs, au nombre record de 3,58 millions, augmente et inflige un démenti cinglant, mois après mois, à l’optimisme béat du Président-qui-promettait d’inverser- la courbe du chômage…
-Nos frontières sont devenues des passoires et des centaines de milliers de migrants affluent en Europe et en France.
Face à cela, le Gouvernement apparaît sans prise sur ces événements et soliloque de manière lénifiante. Les Français en colère broient du noir et rejettent en bloc la classe politique.
Il règne comme un parfum de fin de règne. Mais ne nous y trompons pas, cette fin de règne dépasse largement ce Gouvernement, c’est la République elle-même qui risque de subir un « coup de torchon » brutal si le politique ne reprend pas le pouvoir pour mettre un terme à ces dérives!
Les choses sont simples : la France retrouve la maîtrise de ses décisions, de son destin, le politique rétablit l’Etat régalien et souverain, colonne vertébrale de la Nation, ou les affrontements et le déclin sont assurés.
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PARIS MÉPRISE LES BANLIEUSARDS !
L’annonce par Anne Hidalgo du projet présenté comme « radical » de « piétonnisation » de 3,3 km de la voie sur berge sur la rive droite est tout simplement un projet « radicalement idéologique » .
L’expérience de la fermeture de la voie sur berge rive gauche entre le pont Royal et le pont de l’Alma prouve que les bouchons ont considérablement augmenté et la pollution d’autant : bravo pour la santé des Parisiens ! Un certain ministre de l’intérieur, Manuel Valls, s’en était lui-même fortement ému !
C’est une politique de Gribouille des Socialistes qui courent après leurs ex-petits copains Vert qui leur font aujourd’hui un bras d’honneur !
On peut comprendre que les Parisiens veuillent plus de verdure, ils viennent la trouver très souvent en banlieue ou dans les bois appartenant à la ville de Paris comme Boulogne ou Vincennes.
Mais ce projet traduit de la part d’Anne Hidalgo un profond mépris pour les banlieusards, obligés de prendre leur voiture en raison du chaos qui règne dans le RER et des contraintes inhérentes au recours exclusif aux transports en commun.
Prise sans aucune concertation avec les élus de la petite ou grande couronne, la conception d’Anne Hidalgo est celle d’une ghettoïsation de Paris, qui ne peut vivre, travailler et rayonner sans les banlieusards !
Ce projet est un contre-sens total : il appelle une réponse cinglante de la part des banlieusards pris pour des parias par sa Seigneurie parisienne !
Tous les maires des banlieues doivent se mobiliser. Je propose dans un premier temps qu’ils prennent, chacun en ce qui les concerne, un arrêté frappant d’interdiction de séjour dans leur ville sa Seigneurie parisienne qui sera ainsi enfermée dans son orgueilleux donjon !
En outre, j’entends saisir le gouvernement de ce projet aberrant !
Jacques Myard
Député de la Nation
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République
*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur ***
Des paroles à l’acte :
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