Magazine Enfants

Choisir le prénom de bébé : les phases par lesquelles tout le monde passe

Publié le 26 octobre 2015 par Roselayette

Prenom2

Choisir le prénom de votre futur bébé n’est pas chose aisée… En un mot, vous allez devoir symboliser votre histoire à deux, mais aussi celles que vous portez, l’image que vous vous faites de la vie, votre milieu social et aussi l’avenir que vous envisagez pour cet enfant.
Alors forcément, on passe par des phases particulières et en parlant avec des futurs parents, je me suis rendu compte que ces phases étaient les mêmes pour tous.

On commence ce marathon en se disant que ça va être la mission la plus facile du monde

Depuis qu’on a six ans (si on est une fille), on a déjà gelé les choses dans notre tête. Alors on annonce, la confiance au front : « Si c’est une fille ce sera Clothilde…. », et on attend sereinement que l’autre valide.

Finalement, on se rend compte de la subjectivité de nos goûts

« Ahahaha, t’es sérieuse là ? Clothilde ? Pourquoi pas Cunégonde ?? Tu lis trop de classiques en ce moment je te jure… Bientôt tu vas me forcer à porter des redingotes… » (Je précise que dans cette chronique tous les prénoms ont été changés pour ne pas froisser les susceptibilités).
Bah oui, c’est comme si je demandais à l’Américain de lire du Jane Austen. Ou bien que lui m’impose de regarder  the Avengers…. Il va falloir trouver un compromis, entre les deux univers.
Le genre de phrases qu’on dit à ce stade : « Ca fait trop station de RER… » « On dirait que t’as sorti ce prénom d’une pièce de Molière… » « On dirait un nom de catcheur… »  « Mais je ‘men fous que Colette soit ton écrivain préférée… »

On cherche une zone commune de satisfaction

On prend l’autre en compte, mais au début on tâtonne… Le bon conseil ici, c’est de laisser reposer quelques temps, sinon on a l’impression qu’on n’y arrivera jamais.  C’est toujours « trop français », « trop manouche », « trop intello ». Bref, trop quelque chose.

Finalement, on fait des listes

Comme notre inconscient  travaille pour nous, on a des idées dans la journée (genre en réunion de travail). Evitez le SMS : « Tu penses quoi d’Igor », vécu par l’autre comme une agression. Attendez plutôt le moment propice  pour lui glisser gentiment (il/elle associera ce prénom au bonheur).

C’est plus facile pour une fille que pour un garçon

C’est comme les vêtements, c’est plus facile, ne me demandez pas pourquoi, il y a plus de choix.

Finalement, on cherche l’inspiration sur des sites de prénoms

On est perdus à ce stade, on ne sait plus où on en est…Des prénoms improbables nous semblent pas mal.

On a une short-list et on demande l’avis des proches

Nous pensons que c’est  une grave erreur de débutant.

Un prénom qu’on aimait bien est déjà « bloqué » par un couple d’amis

La règle c’est : le premier qui bloque le prénom le remporte. Vous ne pouvez rien faire contre ça, à part perdre des amis.

Finalement, on hésite entre deux, même dans la salle d’accouchement

Ce qu’il faut savoir, c’est qu’à ce stade, ce sera la la maman qui donnera le choix final, car elle vient en général d’accoucher, je vous le rappelle (elle a l’immunité totale pendant un moment. Et c’est vrai qu’à ce moment extatique on peut perdre un peu les pédales, alors on oublie le conseil « Quand vous verrez votre enfant vous SAUREZ son prénom… » Imaginez vous avez un bébé moche, allez vous lui donner un prénom que vous trouvez moche ? (Mais votre bébé sera le plus BEAU du monde bien sûr).

Un deuxième prénom ? OK.

Sera sûrement choisi par le papa et la maman, trop fatiguée, n’aura pas la force de contester. Attention : bien valider les orthographes des prénoms car le papa va se retrouver seul et fatigué à la mairie, pour faire la déclaration.

OUF votre bébé est nommé !!

Prenom

paragraphe

Conseil aux futurs parents : De toute façon, votre bébé aura un prénom en fin de course alors franchissez toutes les étapes sereinement. Bon courage et bonne chasse au prénom !


Retour à La Une de Logo Paperblog