Ribes fasciculatum est une plante dioïque. J’ai planté en 2008 un pied de chaque sexe à Romilly à environ 2m l’un de l’autre. Même sol, même conditions, pourtant le mâle a végété un an puis est mort. La femelle s’est développée avec vigueur, plus volumineuse chaque année.
Je n’ai pu retrouver aussitôt un pied mâle et j’ai vite renoncé lorsque j’ai compris que sa présence n’était pas souhaitable. Bien sûr, le mâle est nécessaire si on veut obtenir des semences qui donneront des plantes au sexe imprévisible. Mais l’intérêt dans le jardin familial, c’est la production de fruits. Et l’intérêt de ne pas avoir de mâle, c’est qu’on obtient des fruits parthénocarpiques, sans graines. Or, ce qui fait sous-estimer l’intérêt de ses fruits, c’est la présence de nombreuses graines qui laissent peu de place à la chair dans les fruits fécondés et gâchent le plaisir.
Je n’ai donc qu’une femelle, mais quelle femelle ! Elle a atteint des dimensions non prévues par moi car non décrites.
Floraison dès le début mars :
Grossissement des ovules non fécondés en mai :
En juin début de coloration :
Juillet :
Les fruits sont mûrs en septembre, et vite dévorés :
En novembre, c’est le début de la superbe coloration d’automne et d’hiver
car, bien qu’on le dise caduc, les feuilles persistent en hiver et ne tombent qu’à la poussée des jeunes feuilles en plein hiver. Le 2 janvier :
Les fruits sont donc parthénocarpiques puisqu’il n’y a pas de mâle, et je n’ai jamais vu une fleur mâle sur l’arbuste. Fleur femelle :
Fleur mâle dont les étamines sont plus grosses et on voit bien les deux loges des anthères :
Cependant il y a des groseilliers, Ribes rubrum, à proximité et j’ignore s’il y a possibilité d’une fécondation croisée. Mais la floraison des groseilliers est plus tardive. Le 15 avril :
Je vais donc explorer ces fruits. Surprise, il y a des graines :
Mais ce ne sont que des fantômes de graines. Elles sont translucides et molles, occupent peu de place et on ne les sent pas lorsqu’on croque le fruit.
Le problème inattendu, c’est l’ampleur de l’arbuste qui augmente tous les ans. Le voici en mars 2014, il était déjà haut mais pas trop encombrant en largeur :
Maintenant il dépasse 2m de haut et surtout il est encore plus large. Il faut reconnaître qu’il est splendide, dense, vigoureux et très sain. Le 18 octobre il commence à présenter la belle coloration d’automne :
Je vais devoir le tailler côté sud où il surplombe déjà une pivoine qu’il vaut mieux ne pas déplacer :
Mais côté nord je vais déplacer les lysimaques sur le territoire desquelles il empiète :
La valeur gustative de ses fruits n’est pas extraordinaire mais je ne regrette pas de l’avoir planté. Les oiseaux l’adorent et il est splendide en hiver quand le décor est par ailleurs pauvre. Et sa santé fait plaisir à voir.
Ribes fasciculatum est une plante dioïque. J’ai planté en 2008 un pied de chaque sexe à Romilly à environ 2m l’un de l’autre. Même sol, même conditions, pourtant le mâle a végété un an puis est mort. La femelle s’est développée avec vigueur, plus volumineuse chaque année.
Je n’ai pu retrouver aussitôt un pied mâle et j’ai vite renoncé lorsque j’ai compris que sa présence n’était pas souhaitable. Bien sûr, le mâle est nécessaire si on veut obtenir des semences qui donneront des plantes au sexe imprévisible. Mais l’intérêt dans le jardin familial, c’est la production de fruits. Et l’intérêt de ne pas avoir de mâle, c’est qu’on obtient des fruits parthénocarpiques, sans graines. Or, ce qui fait sous-estimer l’intérêt de ses fruits, c’est la présence de nombreuses graines qui laissent peu de place à la chair dans les fruits fécondés et gâchent le plaisir.
Je n’ai donc qu’une femelle, mais quelle femelle ! Elle a atteint des dimensions non prévues par moi car non décrites.
Floraison dès le début mars :
Grossissement des ovules non fécondés en mai :
En juin début de coloration :
Juillet :
Les fruits sont mûrs en septembre, et vite dévorés :
En novembre, c’est le début de la superbe coloration d’automne et d’hiver
car, bien qu’on le dise caduc, les feuilles persistent en hiver et ne tombent qu’à la poussée des jeunes feuilles en plein hiver. Le 2 janvier :
Les fruits sont donc parthénocarpiques puisqu’il n’y a pas de mâle, et je n’ai jamais vu une fleur mâle sur l’arbuste. Fleur femelle :
Fleur mâle dont les étamines sont plus grosses et on voit bien les deux loges des anthères :
Cependant il y a des groseilliers, Ribes rubrum, à proximité et j’ignore s’il y a possibilité d’une fécondation croisée. Mais la floraison des groseilliers est plus tardive. Le 15 avril :
Je vais donc explorer ces fruits. Surprise, il y a des graines :
Mais ce ne sont que des fantômes de graines. Elles sont translucides et molles, occupent peu de place et on ne les sent pas lorsqu’on croque le fruit.
Le problème inattendu, c’est l’ampleur de l’arbuste qui augmente tous les ans. Le voici en mars 2014, il était déjà haut mais pas trop encombrant en largeur :
Maintenant il dépasse 2m de haut et surtout il est encore plus large. Il faut reconnaître qu’il est splendide, dense, vigoureux et très sain. Le 18 octobre il commence à présenter la belle coloration d’automne :
Je vais devoir le tailler côté sud où il surplombe déjà une pivoine qu’il vaut mieux ne pas déplacer :
Mais côté nord je vais déplacer les lysimaques sur le territoire desquelles il empiète :
La valeur gustative de ses fruits n’est pas extraordinaire mais je ne regrette pas de l’avoir planté. Les oiseaux l’adorent et il est splendide en hiver quand le décor est par ailleurs pauvre. Et sa santé fait plaisir à voir.