A force qu'on dresse des cartes, c'est un peu nous que l'on dresse. C'est pas récent, j'invente rien mais me semble un peu que ça se finalisé pour un bout de temps. Les vieux empires changent de registre, on annexe les satellites, on abandonne aux hyènes les pays dévastés par la guerre circonscrite à l'usage des médias, notre paix c'est leur guerre. Les Nations fraîchement souveraines se sentent plus du vertige dans lequel ça les plonge la liberté de penser par soi même et coalisent à tour de traités d'allégeance. Le village mondial fourmille de clochers et on raconte que c'est le fils du vitrier, ce bon à rien qui fracasse à coups de boulons les vitrines du voisinage avant que l'émeute ne torche le butin, on dit que...
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Je suis né en 1959, dans une des provinces de Méditeuropéana. Il va falloir que je m'y fasse. Mon père, de son vivant est né en Allemagne, un ex pays en partie de l'Est mais qui à l'époque avait étendu sa production industrielle sur la partie Ouest du continent et à l'Est aussi, sous la férule d'une identité idéologique pressante; Le village mondial à l'époque faisait ses premiers pas, il balbutiait à peine dans les années dix du vingtième siècle. mais que tout ça est loin, c'est déjà plus que dans les livres et les fêtes foraines. Mais l'aventure capota sur une montagne de cadavres iradiés, gazés, avilis par l'esclavage industriel, de pans entiers de la terre indélébilement creusés par la haine. le plus prometteur des cataclysmes. Mais "la haine c'est déjà l'amour". Nous enterrâmes comme nous pûmes et nous en retournâmes à nos kilomètres carré cabossés. A l'Est ? ils s'arangeraient bien ! A l'ouest on allait être heureux, au besoin on leur founirait le sable et la chaux mais peau d'balle pour le fil à plomb. Leur mur, ils allaient se le cimenter tout seuls, ces cons de rouges ! Mon père apprit le "vrounzais" à mon grand père qui non merci, nein danke ! Et l'Alsace et la Loraine sans changer de culotte reviendraient au logis des fleurs d'acier dans les tresses.