J’ai planté un argousier mâle et un argousier femelle en 2009. Ils sont dits très drageonnants mais cela n’est pas vraiment le cas. J’avais promis un mâle mais mes tentatives de boutures ont échoué (je viens de découvrir que les boutures doivent se faire dans l'eau comme pour le laurier rose) et je comptais sur un drageon. Mais rien. Sauf cette année, j’ai un drageon mais sur la femelle.
Il y a un drageon au ras du pied mère et un drageon à environ 60 cm du pied mère, c’est la tige fine qu’on voit contre le grillage :
Feuillage du pied mère :
Le petit rejet :
Le tout émerge d’un tapis de Lamium galeobdolon. J’ai une utilisation évidente de ce rejet : le transplanter près du pied mâle, même de sorte que leurs branches s’emmêlent, pour avoir enfin une vraie fructification.
En effet la femelle m’a donné un petit nombre de fruits en 2013 et rien depuis. Pourtant elle fleurit bien. Mon explication : il y a 4m entre le mâle et la femelle. C’est beaucoup trop parce que la floraison a lieu en fin d’hiver, il y a alors peu d’insectes et le vent n’assure pas la pollinisation à une telle distance.
Si vous plantez des argousiers, je vous conseille de planter les deux sexes très proches l’un de l’autre. L’autre solution, très efficace, c’est de planter une femelle autofertile. La mienne, plantée beaucoup plus tard et plus loin du pied mâle, a eu une assez belle fructification dès la première année :
Ses fruits plaisent beaucoup à ce joli mâle de mouche-scorpion, surtout quand ils ont été ouverts par un bec d’oiseau :
Et ils présentent l’avantage pour une consommation agréable de ne pas contenir de gaine :
Rappelons que cette plante possède des racines avec des nodules fixateurs d’azote. C’est donc une compagne agréable pour les plantes proches.
J’ai planté un argousier mâle et un argousier femelle en 2009. Ils sont dits très drageonnants mais cela n’est pas vraiment le cas. J’avais promis un mâle mais mes tentatives de boutures ont échoué (je viens de découvrir que les boutures doivent se faire dans l'eau comme pour le laurier rose) et je comptais sur un drageon. Mais rien. Sauf cette année, j’ai un drageon mais sur la femelle.
Il y a un drageon au ras du pied mère et un drageon à environ 60 cm du pied mère, c’est la tige fine qu’on voit contre le grillage :
Feuillage du pied mère :
Le petit rejet :
Le tout émerge d’un tapis de Lamium galeobdolon. J’ai une utilisation évidente de ce rejet : le transplanter près du pied mâle, même de sorte que leurs branches s’emmêlent, pour avoir enfin une vraie fructification.
En effet la femelle m’a donné un petit nombre de fruits en 2013 et rien depuis. Pourtant elle fleurit bien. Mon explication : il y a 4m entre le mâle et la femelle. C’est beaucoup trop parce que la floraison a lieu en fin d’hiver, il y a alors peu d’insectes et le vent n’assure pas la pollinisation à une telle distance.
Si vous plantez des argousiers, je vous conseille de planter les deux sexes très proches l’un de l’autre. L’autre solution, très efficace, c’est de planter une femelle autofertile. La mienne, plantée beaucoup plus tard et plus loin du pied mâle, a eu une assez belle fructification dès la première année :
Ses fruits plaisent beaucoup à ce joli mâle de mouche-scorpion, surtout quand ils ont été ouverts par un bec d’oiseau :
Et ils présentent l’avantage pour une consommation agréable de ne pas contenir de gaine :
Rappelons que cette plante possède des racines avec des nodules fixateurs d’azote. C’est donc une compagne agréable pour les plantes proches.