Après des semaines, que dis-je des mois de “délaissement”, je suis revenue par ici pour écrire une petite revue.
Malgré les 40 milliards d’articles, blogs, vlogs, vidéos et bla bla bla sur le sujet, je DEVAIS vous faire cet article ou me faire, nous faire… Bref…
Impossible de passer à cote de ce phénomène extraordinaire qui s’est emparé de ma vie ces derniers mois : la grossesse.
Oui, c’est merveilleux, oui, c’est un miracle, oui, je pleure de joie à la vue de cette échographie qui ressemble à celle de mes deux premiers enfants : c’est a dire a un mini alien en 3D.
C’est ma troisième grossesse.
Donc non, ce n’est pas nouveau.
Et donc oui… Je savais ce qui m’attendait…
Mais quelle ne fut pas ma surprise, après de jolies espérances de découvrir après deux grossesses nauséeuses, que l’on pouvait être encore PLUS nauséeuse…
Je suis de celles qui, au bout de 4 semaines de grossesse se réveillent un matin de canicule de juillet, avec une envie irrépressible de vomir, de pleurer, de se pendre, de taper son mari, de quitter son mari, de manger son mari…
Et pas que…
Alors que pour certains le quotidien se résume à métro – boulot – dodo, le mien se concentrait sur ces trois merveilleux mots : vomir – pleurer – dormir.
J’ai regardé les Maternelles en hurlant de pleurs, vomi sur le volant de ma voiture, pleuré devant tous les clients présents à la pharmacie lorsque j’ai acheté mon acide folique…
Le jour de la rentrée des classes de mes enfants fut un supplice… Pleurer deux fois à grosses larmes, devant parents et enfants confondus.
Êtes-vous déjà descendu d’un train en pleine vitesse ? Non ? Moi non plus. Mais d’un bus qui pue très fort la transpiration mêlée a un parfum de femme de supermarché pour cause de vomis intense, moi oui.
Bon, aujourd’hui, on est sortie de ce fameux premier trimestre, mais qu’en est-il ? Et bien Ouiiiii j’ai toujours envie de vomir !!
J’ai pleuré devant Game of Thrones (qui ne le ferait pas !) mais aussi devant Pepa Pig et en voyant une petite fille de 3 ans avec des lunettes dans la rue…
À toutes celles qui, au troisième mois, sont comme des fleurs des champs, je vous dis MERDEEE
Et à celles qui sont comme moi des « vomisseuses-pleureuses-dormeuses » compulsives, je vous souhaite bon courage..