FRANCE. Françafrique, Françorient : chronique d'une mort certaine
La Syrie transmutée en souffre-douleur. Par une France trop obnubilée par la couleur politique du gouvernement en toute légitimité élu par la majorité des Syriens et plébiscité. Mais il est ici question de jeu d'influences : on voit mal que la Russie y prenne de l'importance, ou qu'Israël ne puisse plus se comporter dans la région en seul maître. Alors on préfère y semer le chaos permanent puis crier au loup alors que la bête vient d'Occident. On arme les rebelles et on tue les Syriens. On parle d'opposition alors qu'il n'en est rien !
Si les Etats-Unis ne sont guère crédibles pour n'avoir gagné aucune guerre visible, sur tous champs de batailles ouverts, la France est très loin d'être un modèle pertinent. Après le coup de vice et le désordre que l'incontinent Sarkozy a semés en Libye, désordre dont les répercussions ont plongé le Mali dans une terreur à répétitions, après l'instabilité géostratégiquement maintenue en Centrafrique où la transition s'allonge vers l'inconnu, après le Burkina Faso dont le peuple lutte encore âprement pour éviter le chaos face aux prédations diverses et variées, après la Côte d'Ivoire, les Congo, le Rwanda, la Guinée, le Biafra au Nigéria, le Cameroun, l'Algérie, Dien Bien Phu, pour ne mentionner que l'infime partie de la partie visible de l'iceberg, je ne suis pas sûr, si la France assumait son histoire, qu'elle serait fière du désastre qu'elle continue par pure arrogance, par cupidité et surtout par peur de cultiver sur la terre.