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Tout ce que j’aime chez toi

Publié le 13 novembre 2015 par Rosecommetroispommes

Ton odeur. Mais d’où tu la sors, cette odeur de madeleine au beurre et de biscuit ? Cette odeur de chaud, de petit cou et de mains sucrées. Cette odeur que je cherche quand tu es contre moi, pour m’enivrer de toi. Garde la ma chérie, tant que tu es ce petit bout de fille.

Tout ce que j’aime chez toi

Tes mains dans le dos quand tu veux marcher plus vite. Tu ne t’envoleras pas tu sais. Mais tu as ce réflexe, tu tends les deux bras et les fesses en arrière, deux petites ailes.

Tes mots. Tu ne dis pas « non », tu dis « mais non ». Et « bébel » pour babybel. « Eisse », en allemand, quand c’est trop chaud. Tu cries « PAPA » quand la sonnette retentit, même si c’est le livreur ou une amie. Et « dudu », la bouche en coeur et en avant, quand tu veux ton lapin. Et toutes tes phrases incompréhensibles mais dîtes avec tellement d’implication.

Ton regard buté quand tu es fâchée contre moi. Yeux dans les yeux, sourcils froncés, tu ne bouges pas. Et attention, car si je ne baisse pas mes paupières, tu oses un « Aaaaa » déterminé pour me faire flancher.

Tes jeux. Quand tu prends soin de ta poupée, en imitant nos gestes. Rouler le biberon entre tes mains, souffler sur la cuillère ou lui tapoter le dos.

Tout ce que j’aime chez toi
 

Ta fierté, quand on te fait descendre de la poussette pour marcher dans la rue, grande fille. Tu tends la main pour attraper celle de ton papa, et parfois tu sautes, comme je le faisais enfant, car marcher ne suffit pas pour exprimer toute ta joie. Tu t’assois sur chaque pas de porte, tu te regardes dans chaque vitre, et tu ramasses les feuilles et les cailloux.

Ta passion pour les bébés. Et surtout pour le petit Jean. On ne peut plus dire « jaune », « jeux », ou « jambe » sans que tu répètes « Jean, Jean, Jean » en faisant mine de le bercer.

Tout ce que j’aime chez toi

Et puis tellement de choses encore, puisque je crois bien que j’aime absolument tout de toi. Même quand tu me fais tourner en bourrique, et même quand je me dis que je devrais rire un peu moins de ton caractère buté.

Je pourrais continuer éternellement, car c’est ça être parent. S’émerveiller de plein de petites choses, qui paraissent insignifiantes aux autres, mais qui nous émeuvent, parce que nous sommes ton papa et ta maman.

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