Il y a des années qui s’enfoncent en nous comme des ronces
J’en ai trop connu de celles-là
Il y en a d’autres qui nous traversent sans qu’on les voie
J’aurais aimé en connaître plus de celles-là, quoique…
Il y a les interminables
Si elles ne sont pas des ronces, elles sont ennuyeuses à mourir
Elles sont souvent là dans la jeunesse ou
Parmi celles et ceux qui recherchent l’amour à tout prix
Mais en vain
Il y a celles que l’on voudrait dupliquer en tonnes de copies
Ce sont les merveilleuses
Et leur contraire
Celles qu’on échapperait, voire supprimerait
Puis, il y a celle qu’on mettrait bien sur pause
Juste pour l’arrêter
Pour qu’elle n’ait pas de chance de terminer
Celle-là, c’est la toute dernière
Je ne sais pas pourquoi je pense à ceci juste là
Comme un appel de l’au-delà
M’envoyant un message de vivre
De vivre pleinement
Sans me soucier de tout ce qui exaspère dans cette vie sur Terre
De vivre pleinement
Avec l’amour dans le cœur
Pour les idiots comme les plus grands savants
Surtout pour les idiots
Les égocentriques
Les narcissiques
Que je vois
Parce que merde
Je vois
Je suis de ceux-là qui voient
Un grand cadeau du Ciel à ce qu’il paraît
Qui le veut ce cadeau empoisonné
Je le donne
Car celui qui ne voit rien
L’imbécile heureux
Est d’autant plus heureux que moi qui vois
Mais qui vois pourquoi
Surtout que je n’ai pas le pouvoir de changer les choses
Enfin…
Je parlais des années qui passent
Parce que ma très chère mère
Aurait eu 91 ans aujourd’hui
J’ai pensé à elle toute la journée
Je voulais lui écrire quelque chose
Je crois que c’est elle qui m’a écrit ce quelque chose
Ou du moins, c’est elle qui a mis dans mon cœur ce quelque chose
Que je vous raconte là
Mais ce quelque chose là
De ma mère
Me rend heureuse
Et remplit mon cœur d’amour
C’est le message qu’elle m’envoie
C’est le message que je lui retourne
C’est le message que je vous retourne
Bonne fête ma petite maman
Je pense toujours à toi
Je le sais que tu le sais
Je t’aime
Ta GiGi
XXXX
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