Magazine Journal intime

Nanowrimo (3ème) : Mes 3 vies - épisode 5

Publié le 08 décembre 2015 par Anaïs Valente

Les moustiques (écrit en juillet)

Je l’ai déjà dit (ou pas), j’ai toujours détesté les moustiques, du moins durant la nuit. C’est pour ça que j’ai fait fabriquer une moustiquaire pour ma chambre, afin de regarder la TV sans trop risquer de faire entrer la bête. Ça c’était avant mon accident et si j’entendais un bruit de moustique durant la nuit, savoir un moustique hyper intelligent (ou hyper gourmand) qui avait passé par le plus grand des hasards la moustiquaire et s’attaquait voracement à moi, je me levais illico et branchais ma prise Ezzalo Mat pour éradiquer le moustique. Maintenant que j’ai eu mon accident, je me vois mal me lever pour brancher une prise éradiqueuse de en moustiques. De une ça me prendrait deux heures, je serais réveillée, en nage, prête pour le petit déjeuner et le moustique se serait sauvé en m’entendant hurler contre ma lenteur salvatrice (pour lui). De deux j’ignore où est ma prise Ezzalo Mat. De trois je ne suis pas chez moi mais à William Lennox, sans Moustiquaire, sans prise et jusqu’à ce jour (ouf) sans moustique. Ce week-end, j’ai dormi dans ma chambre d’enfant, avec de l’air, du vent, de la chaleur, de la lumière et… des moustiques. Ou plutôt un seul, bien bruyant. J’étais dans mon lit prête à m’endormir et à rêver quand j’ai cru entendre la bête faire son bruit typique, reconnaissable entre 1000. J’ai secoué mon bras pour provoquer le silence, qui est venu, immédiatement suivi par le cri du moustique qui a faim. A part me lover sous mon édredon, tête la première, par 26 degrés, je ne voyais aucune autre solution. Bisque bisque rage. Puis j’ai entendu Madonna chanter Evita “don’t cry for me argentina the truth is I never left you onthrough my wild days my mad existence I kept my promise don’t keep your distance…”

Sauvée j’étais. Non par Madonna, que j’ai aimée durant toute mon adolescence, et encore moins par Evita, comédie musicale que j’aime d’amour (même si je me demande si “comédie” est le bon terme, tellement c’est triste). Non, pas par Madonna, mais par mon beau-père qui l’écoutait et donc ne dormait pas. Gagné. J’ai hurlé “au secoooooooooooooooouuuuuuuuuuuuur un moustiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiique” Et il est venu illico sur sa mouture de chevalier tuer la femelle pleine de sang bien rouge qu’elle a laissé, en décédant, sur le mur blanc. Adieu le moustique, aucun regret. (Après, il a fallu nettoyer les murs blancs mais c’est une autre histoire que je ne vous conterai pas).

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Les moustiques (écrit en juillet)

Je l’ai déjà dit (ou pas), j’ai toujours détesté les moustiques, du moins durant la nuit. C’est pour ça que j’ai fait fabriquer une moustiquaire pour ma chambre, afin de regarder la TV sans trop risquer de faire entrer la bête. Ça c’était avant mon accident et si j’entendais un bruit de moustique durant la nuit, savoir un moustique hyper intelligent (ou hyper gourmand) qui avait passé par le plus grand des hasards la moustiquaire et s’attaquait voracement à moi, je me levais illico et branchais ma prise Ezzalo Mat pour éradiquer le moustique. Maintenant que j’ai eu mon accident, je me vois mal me lever pour brancher une prise éradiqueuse de en moustiques. De une ça me prendrait deux heures, je serais réveillée, en nage, prête pour le petit déjeuner et le moustique se serait sauvé en m’entendant hurler contre ma lenteur salvatrice (pour lui). De deux j’ignore où est ma prise Ezzalo Mat. De trois je ne suis pas chez moi mais à William Lennox, sans Moustiquaire, sans prise et jusqu’à ce jour (ouf) sans moustique. Ce week-end, j’ai dormi dans ma chambre d’enfant, avec de l’air, du vent, de la chaleur, de la lumière et… des moustiques. Ou plutôt un seul, bien bruyant. J’étais dans mon lit prête à m’endormir et à rêver quand j’ai cru entendre la bête faire son bruit typique, reconnaissable entre 1000. J’ai secoué mon bras pour provoquer le silence, qui est venu, immédiatement suivi par le cri du moustique qui a faim. A part me lover sous mon édredon, tête la première, par 26 degrés, je ne voyais aucune autre solution. Bisque bisque rage. Puis j’ai entendu Madonna chanter Evita “don’t cry for me argentina the truth is I never left you onthrough my wild days my mad existence I kept my promise don’t keep your distance…”

Sauvée j’étais. Non par Madonna, que j’ai aimée durant toute mon adolescence, et encore moins par Evita, comédie musicale que j’aime d’amour (même si je me demande si “comédie” est le bon terme, tellement c’est triste). Non, pas par Madonna, mais par mon beau-père qui l’écoutait et donc ne dormait pas. Gagné. J’ai hurlé “au secoooooooooooooooouuuuuuuuuuuuur un moustiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiique” Et il est venu illico sur sa mouture de chevalier tuer la femelle pleine de sang bien rouge qu’elle a laissé, en décédant, sur le mur blanc. Adieu le moustique, aucun regret. (Après, il a fallu nettoyer les murs blancs mais c’est une autre histoire que je ne vous conterai pas).

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