La fabuleuse histoire du sommeil

Il était une fois, une maman qui écrivit un article à propos de l'heure du coucher de son petit garçon de seize mois. Cet article avait suscité beaucoup de réactions qui la conforta sur sa situation.

Revenons sur cette histoire. Cette maman était désespérée de devoir se battre avec son Petit Tigre le soir, de le mettre au lit et de l'entendre hurler. Ce petit garçon n'avait jamais eu de problème pour aller rejoindre Morphée auparavant, mais depuis le mois d'Août, il avait décidé que l'heure de dormir n'était pas la même que celle de sa maman. Il se réveillait la nuit, vers deux heures, trois ou quatre heures du matin, en hurlant, avec des périodes où il était complètement ailleurs. Nous ne reconnaissions plus notre tout petit, la nuit. Était il devenu un loup-garou?

Seulement, ses parents étaient très fatigués, d'autant plus qu'une petite sœur est en préparation. Ils décidèrent alors de mettre en place un code des dodos, avec des pastilles rouges pour les très mauvais dodos et des pastilles oranges et vertes pour les meilleurs. Ils décidèrent aussi de ne plus forcer le Petit Tigre à dormir tôt, mais de le laisser regarder ses livres tranquillement jusqu'à ce que le sommeil le gagne. De longues heures de bâillements, des aiguilles qui tournent, des heures catastrophiques affichées sur les écrans 23h, minuit...

Puis, un soir, le papa de Petit Tigre réfléchit et refît le film. Depuis quand avions nous ces problèmes avec notre blondinet si sage en journée? Depuis quand nous ne pouvions plus sortir sans appréhender la réaction du bébé à la vue du lit parapluie?
La maman répondît que cela venait du mois d'Août.
Depuis quand Petit Tigre prenait il son nouveau traitement contre l'asthme?
La maman répondît que nous avions commencé au mois d'Août.

Quelle surprise.

Les parents de Petit Tigre se jetèrent sur la notice, et sur le paragraphe : Effets secondaires. Hyperactivité, trouble du sommeil, trouble de la personnalité. Après quelques recherches sur Google, les parents découvrir que ce médicament est décrié au Canada, et que certaines personnes ont des idées suicidaires avec. En un regard, sans parler, ils décidèrent d'arrêter le traitement.

Nous savions que cela prendrait du temps, nous nous étions fixé quinze jours pour voir les effets. Après cinq semaines d'arrêt, le Petit Tigre se couche tranquillement à vingt et une heure, sans histoire et pour la nuit.

De bonne heure et de bonne humeur, c'est la fête des pastilles vertes.
Quelle fabuleuse histoire, nous ne nous laisserons plus avoir, les notices seront lues.