Moins on avance, plus on ira loin
Publié le 10 décembre 2015 par Gilles Poirier
Au Kazakhstan c'est chaque jour retour vers le futur. Tu crois avancer mais en fait tu recules. Quand tu réussis à faire quelque chose, il y a forcément quelqu'un qui passe derrière toi pour le détruire avec si possible le maximum de dommages collatéraux afin que ce soit plus dur à reconstruire. Dans cette usine géante dont tout le monde dit qu'elle ne fonctionnera jamais, ils ont installé des machines qu'ils ont laissé rouiller plusieurs années pour après devoir les remettre à neuf. Puis ils ont installé des oléoducs pour après les détruire, en re fabriquer un nouveau pour faire joli, enfin ils enlèvent les premières machines qu'ils avaient réussi à faire fonctionner, une fois remises à neuf, pour finalement en mettre des neuves. Cette logique s'applique au moindre travail car la devise la plus comprise ici est "moins on avance, plus on ira loin"
Publié par
Gilles Powalsh
Libellés :
Chapitre 04