Merci à toutes.
Trop poli...
Toc toc toc... !
Qui c'est... ? Le plombier... ?
Nenni... C'est moi mon coeur,
Mon p'tit oiseau,
Mon paradis,
Ma mie, ma moitié,
Mon rêve en rose,
Mon...
Trêve de bavardage !
Des fleurs, en quel honneur... !?
Que me caches-tu... !?
Euh... Mais rien ma Hyacinthe !
Vois sous mon aile...
Je parle d'une tromperie, d'une faute,
D'un pot aux roses...
Tout flatteur a un dessein !
Un dessin... mais je...
Chut ! Combien de perroquets
Au bar ce soir hum... !?
Ah... ! Oh deux ou trois, quatre...
Ouste ! Tu dormiras dans le tronc d'ami !
Étonné
le perroquet a trouvé dans son nid
des oiseaux de paradis
Silence
Écoutons-les chanter
Les oiseaux de paradis
Beauté
Admirons leurs plumes
Colorant la vie
Majesté
De la fleur à l’oiseau
Partage du logis
Mon tendre Ara
cher amour bleu Yacinthe
de toi j'attends tout
je te pondrai trois œufs
que nous couverons ensemble
Bleu comme…
Bleus, comme l’eau, la pluie, le ciel. Bleus, comme les yeux bleus des marins de Bretagne lavés de vent sur le remous des vagues.
Capitaines au long cours, perroquet sur l’épaule, ami des traversées incertaines, l’œil vif, bec aiguisé et la parole en plus.
Bleus, comme l’espoir, la vie, la liberté, l’infini des rêves humains peuplés d’attaches pour tromper le silence, masquer la solitude.
Bleue enfin, la tendresse. Deux oiseaux s’aiment d’amour tendre, reflet d’homme dans une volière, leçon de vie autour d’un nid. Loin de la terre ancestrale, souvent jamais connue mais jamais vraiment oubliée, naît le désir irrépressible de se confondre, de se reproduire. Et dans leurs yeux la joie, flamme vive, facétieuse délivre son message : le seul pays qui vaille, le seul pays où l’on est vraiment chez soi, c’est l’amour.