18 ans et non 10
Si ça fait 18 ans et non 10 comme je le croyais, que j’ai plus pris l’avion, c’est parce que ma sœur a compté pour moi et si elle a compté pour moi, c’est parce que je lui ai demandé de comparer ce que j’écrivais avant avec ce que j’écris maintenant et de voir si il y a une quelconque ressemblance. Ouf y’en a une, paraît-il, mon cerveau fonctionne donc un peu.
Lors de mes nombreuses discussions en famille, j’ai appris plein de choses qui n’ont fait qu’ajouter de l’eau à mon moulin vide ou presque. Et c’est là que je parle de mes trois chats, qui sont toute ma vie, et dont j’avais oublié jusqu’à l’existence, parce que ça démontre, si besoin en est, qu’on peut vraiment tout oublier, même le plus important, le primordial de son existence. Lorsque j’ai pu faire un premier retour WE, j’ai bien oublié avoir placé chez moi un poêle moderne avec des galets blancs, que j’ai de suite jugé superbe et une cuisine équipée grise, que j’ai de suite jugé hideuse. Va comprendre, bah, c’est une autre histoire maintenant, rassurez-vous, cette cuisine, je la trouve aussi superbe que mon poêle à galets.
Bon, les trois chats, vlà que je m’éloigne encore du sujet. Ils sont donc trois, mais ils ont été longtemps 2, de 2003 à 2012 on va dire. Gribouille et Praline, les Cornish Rex femelles. Puis le petit troisième, Iguaï, le sphinx, aussi appelé « Toutnu », premier mâle, mais sans poils, avec grain de folie, arrivé en 2012. Tout ça, après mon accident, je l’ai carrément oublié, rayé, zappé. Et quand ça m’est revenu, ce ne fut pas folichon, dirons-nous. La première phrase que j’ai dite, et qu’on m’a répétée, car je ne m’en souviens nullement, couchée que j’étais sur mon lit de douleurs, non, je ris, j’ai oublié je dis, mais c’était sûrement sur un lit, couchée que j’étais, ne sachant pas marcher mais sachant parler puisque j’ai dit « C’est quoi ces trois chats ? Qu’on les tue, on sera tranquille. » Fort heureusement pour moi, ce fut refusé par mes proches…
18 ans et non 10
Si ça fait 18 ans et non 10 comme je le croyais, que j’ai plus pris l’avion, c’est parce que ma sœur a compté pour moi et si elle a compté pour moi, c’est parce que je lui ai demandé de comparer ce que j’écrivais avant avec ce que j’écris maintenant et de voir si il y a une quelconque ressemblance. Ouf y’en a une, paraît-il, mon cerveau fonctionne donc un peu.
Lors de mes nombreuses discussions en famille, j’ai appris plein de choses qui n’ont fait qu’ajouter de l’eau à mon moulin vide ou presque. Et c’est là que je parle de mes trois chats, qui sont toute ma vie, et dont j’avais oublié jusqu’à l’existence, parce que ça démontre, si besoin en est, qu’on peut vraiment tout oublier, même le plus important, le primordial de son existence. Lorsque j’ai pu faire un premier retour WE, j’ai bien oublié avoir placé chez moi un poêle moderne avec des galets blancs, que j’ai de suite jugé superbe et une cuisine équipée grise, que j’ai de suite jugé hideuse. Va comprendre, bah, c’est une autre histoire maintenant, rassurez-vous, cette cuisine, je la trouve aussi superbe que mon poêle à galets.
Bon, les trois chats, vlà que je m’éloigne encore du sujet. Ils sont donc trois, mais ils ont été longtemps 2, de 2003 à 2012 on va dire. Gribouille et Praline, les Cornish Rex femelles. Puis le petit troisième, Iguaï, le sphinx, aussi appelé « Toutnu », premier mâle, mais sans poils, avec grain de folie, arrivé en 2012. Tout ça, après mon accident, je l’ai carrément oublié, rayé, zappé. Et quand ça m’est revenu, ce ne fut pas folichon, dirons-nous. La première phrase que j’ai dite, et qu’on m’a répétée, car je ne m’en souviens nullement, couchée que j’étais sur mon lit de douleurs, non, je ris, j’ai oublié je dis, mais c’était sûrement sur un lit, couchée que j’étais, ne sachant pas marcher mais sachant parler puisque j’ai dit « C’est quoi ces trois chats ? Qu’on les tue, on sera tranquille. » Fort heureusement pour moi, ce fut refusé par mes proches…