Magazine Journal intime

Nanowrimo (3ème) : Mes 3 vies - épisode 13 : fatiguée

Publié le 18 décembre 2015 par Anaïs Valente

J’ai toujours été fatiguée mais là ça dépasse l’entendement. Préparer mes tartines m’épuise, couper ma viande m’épuise, marcher m’épuise. Alors, marcher et puis couper ma viande et enfin faire mes tartines, c’est au dessus de mes forces. Aller bosser, je n’ose même pas y penser.

Pourtant, j’aimais ça, bosser à temps partiel, j’aimais mes collègues, mon boss, les clients, même si parfois, comme tout le monde, ils étaient pénibles. Je prenais 2 bus pour y aller. Je marchais, je débranchais l’alarme, je m’installais, je m’absentais quelques minutes pour aller chercher du pain, au retour, je faisais mes recherches, mes projets d’acte, je prenais le téléphone et je disais « au revoir, bonne journée », il était midi et je rentrais chez moi en prenant 2 bus, en marchant, en faisant quelques courses, en mangeant en ville ou chez moi, de temps en temps en nettoyant, en faisant la lessive ou en repassant. Mon Dieu, my God, rien que d’y penser je suis exténuée.

Pourtant, je rêve d’y retourner, de reprendre ma vie, de revoir mes collègues et mon boss, de remonter les escaliers, de redébrancher l’alarme, de redécrocher le téléphone « étude du Notaire… » ,euh….comment il s’appelle déjà ? Bon c’est pas gagné !

Encore quelques mois de « patience », mot bénits ici.

couv 2015 ok.jpg

J’ai toujours été fatiguée mais là ça dépasse l’entendement. Préparer mes tartines m’épuise, couper ma viande m’épuise, marcher m’épuise. Alors, marcher et puis couper ma viande et enfin faire mes tartines, c’est au dessus de mes forces. Aller bosser, je n’ose même pas y penser.

Pourtant, j’aimais ça, bosser à temps partiel, j’aimais mes collègues, mon boss, les clients, même si parfois, comme tout le monde, ils étaient pénibles. Je prenais 2 bus pour y aller. Je marchais, je débranchais l’alarme, je m’installais, je m’absentais quelques minutes pour aller chercher du pain, au retour, je faisais mes recherches, mes projets d’acte, je prenais le téléphone et je disais « au revoir, bonne journée », il était midi et je rentrais chez moi en prenant 2 bus, en marchant, en faisant quelques courses, en mangeant en ville ou chez moi, de temps en temps en nettoyant, en faisant la lessive ou en repassant. Mon Dieu, my God, rien que d’y penser je suis exténuée.

Pourtant, je rêve d’y retourner, de reprendre ma vie, de revoir mes collègues et mon boss, de remonter les escaliers, de redébrancher l’alarme, de redécrocher le téléphone « étude du Notaire… » ,euh….comment il s’appelle déjà ? Bon c’est pas gagné !

Encore quelques mois de « patience », mot bénits ici.

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