Une autre version circule : Morgane envoie sa sœur Morgause séduire Arthur devenu roi de l'actuelle Grande-Bretagne.
Un enfant nait, et Morgane sait que Mordred (le fils du roi) causera la perte d'Arthur. Son but est de détrôner Arthur afin de devenir la suzeraine de la Bretagne.
Dans le récit rapporté par Marion Zimmer Bradley dans Les Dames du Lac... Morgane a été élevée sur l'île d'Avalon par la grande prêtresse Viviane. Morgane aurait eu un enfant de son demi-frère le roi Arthur au cours du rituel du Grand Mariage devant unir la Vierge Chasseresse (symbolisant la Déesse) au Dieu Cornu (symbolisant le roi de Bretagne) sans savoir qui il était. Cette union eut lieu durant les feux de Beltane.
C'est Morgane qui a brodé le fourreau magique de cette épée qui protège Arthur de toute blessure fatale au combat. Elle cherchera par la suite à lui reprendre cet objet sacré car, en ne restant pas fidèle à l'ancienne religion, il a trahi son serment, ses origines celtes et le Petit Peuple. Mordred pourrait reprendre le pouvoir et rétablir l'ancienne religion. Le combat final opposant Arthur à Mordred se passe à Camlan. C'est là où le Jeune Dieu Cornu (Mordred) affronte le Vieux Dieu Cornu (Arthur). Les deux personnages s’entre-tuent, et Excalibur retournera dans le lac qui entoure l'île d'Avalon. La légende veut que la dépouille du Roi Arthur ait été placée dans l'île d'Avalon, et qu'il réapparaîtra en des temps futurs.
Dans La Morte d'Arthur de Malory, alors qu'Arthur gît mortellement blessé après la bataille de Camlann, une petite embarcation remplie de belles dames vient chercher le roi et l'emmène sur l'île d'Avalon. Elles allongent Arthur, il pose sa tête sur leurs genoux et l'une d'elles dit: « Ah, mon cher frère, pourquoi es-tu resté si longtemps loin de moi? » Dans le bateau noir qui s'éloigne vers Avalon se trouvent Nimue, la Dame du Lac, et trois reines : celle de Northgalis, la reine des terres désolées, et la reine Morgane, sœur d'Arthur.
On raconte, également que Morgane aurait volé Excalibur pour la donner à Accolon, qui provoqua alors Arthur en combat singulier. Lorsque Accolon lâcha l'épée, Arthur la reconnut et le chevalier admit sa faute et se rendit.