Par Jean-Marie Pieri
Chapitre 8
BARTO NOUS MENE EN BATEAU !
Babylone tu déconnes… la chanson est connue, comment as-tu pu mon cher petit bateau te permettre une telle sortie si peu contrôlée, si indigne de ton statut (de ta statue) d’élu, couvert d’honneurs, planté si haut sur ton perchoir !?
Je n’en crois pas un mot, petit bateau, tu as voulu faire une blague sans conséquence pour détendre l’atmosphère (Satan veille : la langue t’a fourché), je suis interloqué et cette forme d’humour m’interpelle par son côté révolutionnaire inédit ?
Tu m’étais si sympathique, petit bateau dans ton costume cravate propret de bourgeois, ton air si gentillet du bon élève : que t’est-il donc (oncques) arrivé, quel vent mauvais nous fait boucher le nez, quelle mouche t’as piqué pour tomber comme gavroche le cul par terre !?
Pas de caniveau comme dans la chanson, petit bateau, c’est trop triste, mais entre deux sanglots je pense à ce pauvre Jaurès et son « J’accuse » si cinglant, si pathétique, si éloquent et ce cher Molière me revient en mémoire « Qu’allait-il faire dans cette galère… »
Tout ça pour ça, petit bateau ! Rompre l’image du dignitaire bien perché dans ses basquets de luxe pour des billevesées de campagne, de cuisine même électorale, contre un adversaire qui n’est même pas marqué par l’extrême droite, c’est un peu extrême comme attitude, l’ancien militant PS ( erreur de jeunesse !) se tord de rire !
Vendre son âme au plus offrant, petit bateau, pour un vulgaire plat de lentilles, quel drôle d’avatar mon frère communautaire, pourtant tu ne connais ni la misère, ni l’effroi de pôle emploi dans ton cabinet si douillet !
Tartuffe amateur de truffes, épaissi aux gamelles de la République, petit bateau, tu tonnes et tu détonnes quand ta voix résonne au pied des ors et des lambris !
A trop aimer les honneurs et les fastes du décorum, tu as choisi la proie pour l’ombre, triste pantin de paille, esprit terne et gris d’un tigre éphémère, âme de papier d’un pays où l’on n’arrive jamais.
Le conformisme du bien pensant tue toute créativité et fossilise l’individu qui finit par croire les balivernes qu’il distille et l’ombre de la dictature plane au fond de la caverne des faux semblants où tout s’achète et tout se vend, sauf la vertu !
Que penser de cette parodie insensée, d’un pouvoir chancelant, d’une idéologie impropre à toute réflexion ?
Lâcheté ou manque de courage, mensonge qui tord la vérité et le sens des mots pour les besoins de la propagande… qui sème la haine et la défiance ne récolte que la haine… et la défiance !!!
A suivre
Jean-Marie Pieri
*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur***
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