Voici les participations de la semaine.
C'est toujours un plaisir.
Joyeux Noël à tous.
Adamante
![L'herbier moisson 26 L'herbier proposition d'image n° 26](http://media.paperblog.fr/i/789/7896871/lherbier-moisson-26-L-UY9K7s.jpeg)
Un tour dans son sac...
Un goupil,
Ou est-ce un loup,
(La nuit tous les chats sont gris...)
Conte fleurette
A la mère l'oie...
Noël approche
La marmite sonne creux...
La renarde, ou la louve
Lui a bien fait entendre... !
L'emplumée sera t-elle aussi dinde
Que le corbeau de la fable... !?
Confiante ou méfiante...
Déconfiture pour l'un
Ou finir en confit pour l'autre... !?
La mère l'oie
Voyant venir son sort
En poussin se change...
Elle a été à bonne école
Celle de Merlin !
Grande faim et petite proie
Le canidé lâche l'affaire
Ca n'en vaut point les tisons !!
![L'herbier moisson 26 L'herbier proposition d'image n° 26](http://media.paperblog.fr/i/789/7896871/lherbier-moisson-26-L-XcOba7.jpeg)
Dans l’aube hivernale
L’enfant et son chien quittent
la chaleur du foyer
Quelques ridules
dans la lumière des fêtes
chevalier déguisé
proposition étrange
mi figue-mi raisin...
ou bien
Ondulations-frissons
cherchant le bout du tunnel
l'émotion s'impose
et encore en réponse à Josette (ci-dessus)
Tous deux il suivront
les lueurs dans la nuit
pour une autre voie...
![L'herbier moisson 26 L'herbier proposition d'image n° 26](http://media.paperblog.fr/i/789/7896871/lherbier-moisson-26-L-3MHmy_.jpeg)
Le feu les ombres
Première flambée au sein d’une caverne, l’homme découvre le gigantisme des ombres, elles accompagnent la lumière, griffent le granit avec les esquisses de leurs chimères. Chaleur, terreurs, rêves, les yeux grignotent la nuit, l’apprivoisent en dehors de la lune.
Ah, si le feu parlait, racontait son épopée depuis le premier éclair qui enflamma la forêt !
De toute évidence il parle car il nous habite, révèle ce que nous avons d’inscrit en nous. On le sent palpiter dans les cellules de nos mémoires, les gènes des premiers ancêtres. Mouvement ascendant, il nous anime. Premier feu, premier cri, l’air dans les poumons, brûlure, apprentissage de la sécheresse jetés hors la première caverne dans le monde aveuglant de la lumière. Et déjà l’ombre se dessine en plein midi sous le soleil, nous suit ou nous précède, s’allonge, se tasse, se déforme, nous fait rêver ou nous inquiète. Soumise, elle se prête à tous nos fantasmes, tour à tour rassurante, inquiétante, elle révèle nos peurs, nos terreurs et cette fascination qui accompagne.
Le feu consume faute de pouvoir aimer en tendresse, il dévore. Au-dedans la détresse, la solitude, l’espoir parti en fumée. Déréliction des cendres abandonnées aux vents, mouillées de rosée au matin, à peine un voile grisâtre bientôt avalé par les herbes.
Le feu, changeant, mouvant, à notre image, conçoit les formes et les détruit, se livre puis se reprend, s’efface, aussi insaisissable qu’un mythe, aussi fulgurant qu’une vie.
Adamante (sacem)
![L'herbier moisson 26 L'herbier proposition d'image n° 26](http://media.paperblog.fr/i/789/7896871/lherbier-moisson-26-L-bTAtcC.jpeg)