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L'herbier moisson 26

Publié le 22 décembre 2015 par Adamante

L'herbier proposition d'image n° 26

   Voici les participations de la semaine.

   

   C'est toujours un plaisir.

             

          Joyeux Noël à tous.

Adamante

L'herbier proposition d'image n° 26

Un tour dans son sac...

Un goupil,

Ou est-ce un loup,

 (La nuit tous les chats sont gris...)

Conte fleurette

A la mère l'oie...

Noël approche

La marmite sonne creux...

La renarde, ou la louve

Lui a bien fait entendre... !

L'emplumée sera t-elle aussi dinde

Que le corbeau de la fable... !?

Confiante ou méfiante...

Déconfiture pour l'un

Ou finir en confit pour l'autre... !?

La mère l'oie

Voyant venir son sort

En poussin se change...

Elle a été à bonne école

Celle de Merlin !

Grande faim et petite proie

Le canidé lâche l'affaire

Ca n'en vaut point les tisons !!

jill bill

L'herbier proposition d'image n° 26

       

       Dans l’aube hivernale

       L’enfant et son  chien quittent

       la chaleur du foyer

      Josette T

Quelques ridules

dans la lumière des fêtes

chevalier déguisé

proposition étrange

mi figue-mi raisin...

ou bien

Ondulations-frissons

cherchant le bout du tunnel

l'émotion s'impose

et encore en réponse à Josette (ci-dessus)

Tous deux il suivront

les lueurs dans la nuit

pour une autre voie...

Marine D

L'herbier proposition d'image n° 26

                   

Le feu les ombres

Première flambée au sein d’une caverne, l’homme  découvre le gigantisme des ombres, elles accompagnent la lumière, griffent le granit avec les esquisses de leurs chimères. Chaleur, terreurs, rêves, les yeux grignotent la nuit, l’apprivoisent en dehors de la lune.

Ah, si le feu parlait, racontait son épopée depuis le premier éclair qui enflamma la forêt !

De toute évidence il parle car il nous habite, révèle ce que nous avons d’inscrit en nous. On le sent palpiter dans les cellules de nos mémoires, les gènes des premiers ancêtres. Mouvement ascendant, il nous anime. Premier feu, premier cri, l’air dans les poumons, brûlure, apprentissage de la sécheresse jetés hors la première caverne dans le monde aveuglant de la lumière. Et déjà l’ombre se dessine en plein midi sous le soleil, nous suit ou nous précède, s’allonge, se tasse, se déforme, nous fait rêver ou nous inquiète. Soumise, elle se prête à tous nos fantasmes, tour à tour rassurante, inquiétante, elle révèle nos peurs, nos terreurs et cette fascination qui accompagne.

Le feu consume faute de pouvoir aimer en tendresse, il dévore. Au-dedans la détresse, la solitude, l’espoir parti en fumée. Déréliction des cendres abandonnées aux vents, mouillées de rosée au matin, à peine un voile grisâtre bientôt avalé par les herbes.

Le feu, changeant, mouvant, à notre image, conçoit les formes et les détruit, se livre puis se reprend, s’efface, aussi insaisissable qu’un mythe, aussi fulgurant qu’une vie.

Adamante (sacem)

L'herbier proposition d'image n° 26


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