« Dans l’appartement plongé dans le noir, la télévision allumée dans un coin de la pièce, sans son, était la seule source de lumière. Dehors, l’obscurité automnale s’étalait comme une mer. » Karl Ove Knausgaard « Un Homme amoureux »
Mardi sur la même chaine, Un poisson nommé Wanda, film de Charles Crichton (1988) avec John Cleese, Kevin Kline et Jamie Lee Curtis. Une comédie que je n’avais plus revue depuis longtemps et qui, à ma grande surprise, m’a toujours beaucoup amusé avec son humour très Monty Python.
Vendredi soir, un épisode de la série Elementary sur M6. Honnêtement, ça ne casse pas trois pattes à un canard mais je suis tous les épisodes avec un plaisir mal identifié, si ce n’est que ce Sherlock Holmes au caractère agaçant m’attire et m’exaspère en même temps.
Samedi sur France3, un nouvel épisode de la série Le sang de la vigne (Un coup de rosé bien frappé). Dire que ce cru était une piquette infâme est encore bien aimable. Un scénario à tomber de sommeil, des acteurs inexistants où même Pierre Arditi semblait en mode sieste… Un programme pour les hôpitaux et les maisons de retraite ?
Dimanche, rediffusions sur toutes les chaînes mais pas de chance, rien que j’aie envie de revoir. Alors je zappe, m’arrêtant quelques minutes ici ou là puis filant dès que la pub se pointait ou que l’ennui me gagnait.
Globalement pas terrible cette semaine de télé où seul Jacques Tati a sauvé les meubles. Tant pis, il y a des choses plus graves dans la vie.