Le blog, la vie … et moi.

Cela va faire bientôt un an qu’est né « Rose comme trois pommes ». Je devrais attendre février pour faire le bilan d’ailleurs. Mais je n’ai pas pensé cet article comme un bilan, même s’il risque d’en devenir un.

Déjà, parce que si j’écris ces mots, c’est à la suite d’une conversation avec mon amie Flore, concernant nos blogs respectifs. Et que si j’ai une conversation avec cette amie, c’est justement grâce au blog. Premier goût de bilan donc, puisqu’un des grands cadeaux de cette année, c’est la rencontre via nos écrans puis parfois autour d’un café avec plusieurs belles personnes. J’avais une idée un peu perplexe des « copines d’internet » qui se rencontrent sur des forum où on parle de gygy et de BB, et voilà que je fais une grande découverte. Ce n’était pas ce que j’étais venue chercher mais c’est ce que j’ai trouvé : non seulement c’est enrichissant et bienveillant cette communauté mais en plus on s’y fait des amies, des vraies. Tout pareil que celles qu’on rencontre dans la « vraie vie ».

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Bref, ce sur quoi je voulais écrire aujourd’hui c’est mon rapport à mon blog, et comment il a changé en une année. Parce que ce que je disais à Flore, donc, c’est que j’écris beaucoup moins qu’au tout début.

Au tout début, j’étais un peu perdue, j’avais une petite fille de presque un an, et je venais de vivre en quelques mois plus de bouleversements qu’en toute ma vie. Je pouvais enfin me poser, mais j’avais besoin de revenir sur tout ça. Que m’était-il arrivé ? Qu’est ce que c’était de devenir mère, et pourquoi était-ce si compliqué ? Quelle relation j’avais avec Rose, quelle éducation je voulais lui donner ? Comment vivre avec cet amour si grand qu’il fait parfois peur ?

Alors, j’ai tout déballé, sans trop me demander pourquoi et comment. J’ai écris pour moi, d’abord comme un journal intime, et puis peu à peu aussi pour les autres. J’ai essayé de dire ce que je n’avais pas entendu. De dire ma réalité. Et ça m’a fait un bien énorme, fou. Poser des mots, construire des phrases, lire les commentaires. Voilà que les questions que je me posais étaient partagées par plein d’autres jeunes mamans, et qu’il y avait un espace pour en parler. J’ai écris frénétiquement, facilement, librement.

Et puis, j’ai voulu faire un peu attention. À ce que je disais, mais aussi à comment je le disais. J’ai fais des paragraphes, j’ai découvert les plugin, la mise en page et le SEO. Je suis devenue folle de mon petit blog, mon petit projet à moi. Et j’ai écris un peu moins, un peu différemment. J’ai fais des articles un peu plus légers sur la vie quotidienne, et j’ai aimé ça. J’ai découvert le plaisir de prendre des photos. En fait, tout ça s’est allégé, à mon image. Parce qu’au fil des articles et de mon déballage, j’ai pu y voir plus clair, et mieux me comprendre. J’ai fais ma petite thérapie-par-le-blog quoi. Et si je regarde en arrière, j’ai réellement l’impression qu’on peut voir à quel point j’ai évolué, et comme je me suis apaisée.

Alors oui, j’écris moins. Mais c’est une bonne nouvelle. J’écris moins parce que je suis mieux, et parce que j’ai répondu à beaucoup de mes questions. Heureusement, la vie suit son cours, et puis ma petite Rose grandit et amène avec elle d’autres questions, qui me feront écrire d’autres articles (DIY : un shampoing pour adolescente aux cheveux gras par exemple. (Bien que même en étant optimiste je ne pense pas que mon blog vive encore douze ans)).

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Enfin voilà, je suis niaiseuse, mais heureuse de voir le reflet de mon année, à travers mes articles et vos commentaires. Heureuse de voir comme le blog a pris de la place dans ma vie, et comme il a rempli son rôle. Décidément, sous toutes ces formes, l’écriture a un pouvoir immense. Et vraiment vraiment heureuse de voir tous ces échanges, ces messages, mail, photos entre nous.

Et donc, comme (pas) prévu, cet article est un petit peu un bilan, mais pas tout à fait quand même.