Aujourd’hui, lors d’une ballade journalière ayant pour but de m’aérer la cervelle,
J’ai croisé toute une ribambelle d’hirondelles.
Alors qu’elles piaillaient entres elles, la plus belle mais cruelle vint me donner quelques coups d’ailes….
Avec ses grands airs, j’ai tout de suite compris qu’elle cherchait une relation conflictuelle…
Elle s’approcha et me parla de manière confidentielle,
De tous ses verbes la totalité était à dégager à la pelle.
A bien la voir, je lui trouvais quelque chose de rebelle voir même de criminelle. Ce qui était sur, c’est qu’elle ne se prenait pas pour une coccinelle.
Je fis une tentative pour esquiver cette oiselle mais visiblement pour elle, ma présence devenait obsessionnelle.
Gabrielle, comme elle voulait que je l’appelle m’expliqua qu’elle était bisexuelle voir asexuelle et qu’elle adorait jouer du violoncelle, elle espérait peut être que cela me gène.
Cette conversation trop personnelle me mettait mal à l’aise, elle était totalement irrationnelle et par-dessus tout, bien trop irréelle. Je lui conseillai de poursuivre sa course vers la Rochelle car moi je devais rentrer faire ma vaisselle.
Voyant que je ne manquais pas de zèle, l’hirondelle ne put rester zen. Elle me cracha dessus quelques sauterelles en espérant que je me mange une poubelle. C’est à ce moment que je bifurquai dans une ruelle en espérant y trouver une potentielle passerelle vers une chapelle.
C’est une petite vieille à la carrure présidentielle qui sans que je m’en rende compte saisi son ombrelle et lui jeta en plein bec. Face à cet événement providentiel d’une grand-mère totalement opérationnelle, mon polichinelle à deux ailes remonta vers le ciel.
Après cette attaque émotionnelle et surnaturelle, je traînai mes semelles jusqu’à chez moi en espérant ne pas avoir attrapé la varicelle sous cette pluie torrentielle.