Le Billet Amer #49
Par L’Aigre Doux
Le principe de précaution… Inscrit dans la Constitution, s’il vous plait, à l’initiative expresse de Jacques Chirac du temps de sa Présidence. La pire des réformes jamais décidée par un gouvernement dont l’application est une entrave absolue à la volonté d’entreprendre, à la prise de risque, à l’envie de faire, spécificités fondamentales de notre humaine nature.
On ne peut imaginer toutes les grandes découvertes essentielles pour l’évolution de nos sociétés, les avancées médicales, les améliorations des conditions d’existence, les progrès des sciences qui n’auraient pu être réalisés si ce carcan s’était imposé dès les débuts de l’épopée de notre espèce. Cet esprit pionnier qui l’a portée au sommet du vivant est désormais réglementé, administré, encadré, verrouillé. Un corset de textes, circulaires, lois et directives qui l’étouffe et tend à le faire disparaitre. Avec comme corollaire, la déliquescence de la notion de responsabilité dont l’exercice au niveau suprême, celui de la gestion des Etats et des Peuples, s’est transformé en un opportunisme en perpétuelle recherche d’un juste milieu censé ne déplaire à personne.
La Maire de Cologne dont la ville, entre autres, a été le théâtre d’agressions sexuelles de masse de la part des migrants accueillis à bras, si l’on ose dire, ouverts par la Chancelière allemande, en a fourni une représentation caricaturale : conseil a été donné aux allemandes d’adapter leur tenue vestimentaire à la présence des immigrés musulmans. La burqa pour tous, c’est pour demain dans la fière Allemagne et sans doute ailleurs…
Quant à Mme Merkel, comptable des outrages subis par chacune de ses compatriotes violées, agressées, humiliées, elle n’a jamais, en toute responsabilité, envisagé de démissionner. Après tout, ces femmes auraient dû s’appliquer le principe de précaution préconisé par la Maire de Cologne.
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En France, on commémore à tours de bras. Sans doute ce que le Président de la République sait le mieux faire. En attendant les prochains coups qui fourniront de nouvelles occasions de cérémonies dont la répétition incantatoire leur fait perdre toute valeur aux yeux des citoyens conscients d’être instrumentalisés.
Il est bien éteint « l’esprit Charlie ». Les millions de personnes qui l’ont incarné ont compris, au fil de la répétition des drames en cette année 2015, son inadaptation à la gravité de la situation. A tous les niveaux de responsabilité de l’Etat, la certitude que le pire est à venir transparait dans ces indiscrétions alarmistes reprises par la presse, émanant à n’en pas douter de ceux qui savent et se désespèrent de leur impuissance à conjurer les dangers.
Les agressions et les viols collectifs qui se sont produits dans plusieurs pays européens le soir de la Saint-Sylvestre ne doivent rien au hasard ou à l’improvisation. Des centaines d’hommes, dans des villes ou des pays différents, ne se transforment pas d’un seul coup et au même moment en bêtes sauvages en rut, sans obéir à des consignes où, ce serait encore plus grave, à une pulsion qui leur paraitrait naturel de satisfaire dans des territoires devenus des zones de guerre à conquérir.
Comment lutter contre ces périls en refusant obstinément de reconnaitre les causes qui les provoquent et en continuant à les alimenter par l’arrivée massive de populations dont sont issus les coupables de ces actes sordides ? Comment nier la réalité aveuglante de ce lien si bien illustré par la formule « tous les musulmans ne sont pas des terroristes mais tous les terroristes sont des musulmans », sans demander aux autorités représentatives de cette confession dans notre pays de se démarquer de leurs allégeances étrangères pour prôner ce fameux islam de paix dont elles se réclament et qui reste à inventer car il ne découle pas naturellement de la lecture des textes sacrés?
Ici, on brûle des églises ou on profane un cimetière, là on attaque –à 15 ans- avec une arme blanche un enseignant juif, plus loin un commissariat de police, toujours en affirmant les mêmes motivations. Un artisanat du terrorisme qui trouve beaucoup d’apprentis volontaires, longtemps camouflés sous le générique anesthésiant de déséquilibré, prêts à mourir pour l’exprimer. De quoi maintenir dans nos sociétés déstabilisées un climat anxiogène, propice aux actions d’une autre envergure meurtrière.
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Encore plus rapidement que dans le roman de Michel Houellebecq « Soumission » …
L’incroyable démission des élites est en train de se répandre en Europe chaque jour davantage. La censure des autorités en Allemagne d’abord mais aussi dans d’autres pays, nordiques en particulier, sur la nature et la gravité des événements du 31 décembre en est le symptôme révélateur. Avec, au sommet de ce monument du déni complice, la pitoyable Maire de Cologne, toujours en poste malgré ses propos scandaleux sur la cause des agressions sexuelles. L’édile a réussi à mettre mal à l’aise même la Chancelière Merckel, chantre pourtant de l’accueil fraternel et joyeux réservé au million d’immigrants venus expliquer aux femmes allemandes comment il fallait se comporter avec les hommes.
Tout aussi scandaleusement défaitiste et condamnable, la recommandation faite par le Consistoire israélite de Marseille aux citoyens français juifs de ne plus porter la kipa en public !!! On comprend mieux maintenant la décision de ces 8000 juifs français qui en 2015 ont fait leur « Alya », le retour en Israël, face à cette lâcheté ambiante qui s’insinue au plus haut niveau politique ou spirituel de la communauté nationale.
De compromis en compromissions, le vécu quotidien des Français est en train de changer en fonction des arrangements concédés aux revendications communautaires chaque jour plus insistantes, plus pressantes et qui s’imposent au mépris de la loi comme le port de la burqa dans l’espace public.
De menus aménagés dans les cantines scolaires en horaires de piscine pour les femmes, du refus des musulmanes de se faire soigner par les médecins masculins jusqu’ à l’aménagement religieux du code du travail, des prières de rue aux zones de non- droit, les frontières du fait accompli irréversible ont été franchies depuis longtemps.
Signe qui ne trompe pas, la décision cyniquement économique des industriels de l’alimentation qui orientent de plus en plus leurs productions vers le tout halal, imposant à tous les citoyens sans leur demander leur avis de consommer suivant les critères d’une religion qui n’est pas la leur.
Dans leurs rêves les plus fous, les djihadistes ne pouvaient imaginer que ce serait aussi facile.
Qui a dit déjà que les capitalistes vendront les cordes qui serviront à les pendre ?
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L’Aigre Doux
*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur ***
Et n’oubliez pas de lire : Le Billet Amer édition spéciale sur les impôts et taxes en France car c’est du délire !