Par Jean-Marie Pieri
Chapitre 12
LA PESTE ET LE CHOLERA
Toutes les couleurs de l’arc-en-ciel n’y feront rien, les Démocraties Occidentales ou ce qui en reste sont-elles assez vaccinées pour résister à la manœuvre des fossoyeurs de la République et autres fanatiques de l’impérial « isme » à tout crin ?
Au vu des événements tragiques qui se répètent (attentats, meurtres, assassinats, violences caractérisées contre les biens et les personnes) c’est bien triste à dire, le(s) pouvoirs restent très inefficaces et plus que timorés en Europe, la peur bleue de l’amalgame les terrorise plus que les terroristes.
Seigneur cachez ce raciste que je ne saurais voir, comment est-il possible d’être raciste, ni même de parler de race canine sans craindre les foudres des donneurs de leçon à tourner en bourrique, mettons plutôt à l’index, c’est plus simple, tous les classiques du 19° siècle sans oublier Molière et Montesquieu.
Peste brune, rouge, verte se succèdent sans vergogne, elles bafouent les lois, les droits de l’homme, insultent le bon sens, mettent en péril les acquis de la Révolution française tout cela au nom d’une religion moyenâgeuse qui se cache sous le voile de la tolérance et de l’amour.
Une cruauté sans égale se masque à peine sous le voile de belles paroles mielleuses, fausseté cynique des bonimenteurs sans foi, ni loi qui interfèrent, protégeant ceux qui distribuent la mort en récompense au nom d’une guerre sainte mensongère.
La république devenue « rossinante » rose mollasson serait-elle en danger de mort, la frilosité rampante des dirigeants reste une énigme pour le commun des mortels : où sont passés les fiers à bras et autres bravaches qui promettaient la lune, la justice sociale, l’équité et l’apaisement tant revendiqués ?
L’hypocrisie prolifère sur le terreau de la haine, de la division et ce n’est pas nouveau. Le mensonge copule avec la lâcheté, les compromis malhonnêtes, le déni de réalité n’est plus un délit de duplicité, les petites trahisons entre amis engendrent des cauchemars et autres crimes d’inhumanité !
Faut-il voir incompréhension totale des problèmes, naïveté des benêts, opposition devenue majorité et vice-versa . Que faire une fois arrivé au pouvoir, se renier et trahir ses promesses : mentir sans vergogne, disséquer, dénaturer, découper la vérité qui revêt les oripeaux du mensonge !
Que d’efforts passés à tergiverser, à gloser et à s’agiter sans agir, cette paralysie sème l’incompréhension et la colère contre des politiques fourbes et sans épaisseur !
Fuite en avant de l’état pusillanime qui inquiète le citoyen qui lui n’est pas amnésique, en effet les doux mensonges et le miel des discours du sérail ne sont pas des remèdes contre le malheur et le stress qui détruisent la société qui franchit pas à pas tous les stades de l’exaspération.
Rien ne sert de poser il faut agir à point et cesser de nous jouer le « grand Mamamouchi » du théâtre de Molière quatre années de comédie suffisent à démontrer qu’il ne s’agit plus d’une erreur d’aiguillage, le temps est venu de « changer » !
Les diverses péripéties et autres couacs en rafales « sanglantes » ne font plus rire et affligent un peuple désorienté qui ne sait plus à quel Saint se vouer (celui du calendrier étant banni : au fait lutter contre le communautarisme ou en faveur de la laïcité ce n’est pas privilégier une religion au détriment des autres !
Le peuple raisonnable refuse de devenir vecteur de haine, de mensonge permanent : notre pays n’est pas raciste contrairement à cette propagande de l’ultra-gauche qui tente de semer la division en manipulant le désordre communautaire pour le plaisir de cliver!
Tout est prétexte à l’embrouille, triste marivaudage d’élus déconnectés d’un peuple qui n’en peut plus de voir les dysfonctionnements de l’institution ! Un mauvais responsable, un mauvais Ministre on en change c’est la règle !
Tout reste à faire pour éviter le désordre et ne pas semer le chaos, nous vivons l’apothéose des incongruités, des inconséquences, des contradictions flagrantes, système failli bien sûr que non, c’est l’incapacité des hommes qui est en cause, drôle d’équation qu’il convient de résoudre en sortant la tête du sable !
Les caprices du Prince c’est fini, une saine Démocratie pour tous c’est avant tout l’ordre et la confiance rétablis : ce qui se conçoit bien…
La Peste ou le choléra, merci bien, ni l’une, ni l’autre votre majesté !
A suivre
Jean-Marie Pieri
*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur***