Magazine Journal intime

Nanowrimo (3ème) : Mes 3 vies - épisode 22 (écrit en août)

Publié le 22 décembre 2015 par Anaïs Valente

Pleurs (à ne pas confondre avec peurs) :

Qu’est-ce que je suis une pleureuse ! Déjà avant, mais là c’est pire, la faute à mon trauma parait. Et j’ai perdu la notion du temps : dix minutes me semblent une heure quand j’attends. Voilà pourquoi ma sœur m’a trouvée en larmes sur les toilettes car « ça fait une heure que je suis là et personne ne vieeeeeeeeeeeeeent, bouh hou hou », le tout plein de larmes, bien sûr. Ben non, ça faisait dix minutes à peine…

Chanter :

Maintenant je chante hyper mal, à cause de mon accident car avant je chantais comme une diva. Bon, c’est faux, je chantais mal, j’ai toujours mal chanté même si c’est encore pire maintenant, mais faut bien que cet accident serve à quelque chose, et ceux qui ne m’ont pas connue avant penseront que je chantais réellement bien, gagné !

Les départs :

Hier, dans mon unité, on a bu un verre (de coca light) et mangé du gâteau en chantant (karaoké génial : Lenormand, Sardou…) pour fêter un départ.  C’était super.

Super de voir les gens partir plus vite que meurent les mouches (ma mouche à moi doit être centenaire, je ne vois que ça).

Ça me réjouit sincèrement, mais je finis par me demander  “et moi et moi et moi” et par le demander à tout ceux qui croisent ma route, ce qui doit finir par être lassant, je n’en disconviens pas. Mais ça devient long. Mes chats me manquent, ma maison me manque, ma vie me manque, mon job aussi me manque (mais ça c’est pas pour tout de suite).

Puis je relativise en pensant à ce qu’on m’a dit “vous bénéficiez ici d’un super avantage : pas de vaisselle à faire”. C’est vrai ça !!!

Et de penser à tout ce que j’aurais du mal à faire, seule chez moi, alors qu’avant je faisais ça “finger in the noze” : changer une ampoule pétée, aller à la cave (ça m’est interdit), me laver, cuire des pâtes, changer la litière des chats, prendre mes chats dans les bras, courir après mes chats, brosser mes chats, aller rechercher mes chats à la cave ou au grenier, donner à boire à mes chats sans renverser… Maintenant, dur dur que ça va être, si j’y arrive.

Moi qui étais super indépendante, voilà que je vais devoir demander de l’aide, pas le choix. Bon, j’arrive à lacer mes chaussures, monter au premier, siester sur un transat et caresser mes chats, on va dire que c’est un bon début.

“Au fait, je sors quand ???”

couv 2015 ok.jpg

Pleurs (à ne pas confondre avec peurs) :

Qu’est-ce que je suis une pleureuse ! Déjà avant, mais là c’est pire, la faute à mon trauma parait. Et j’ai perdu la notion du temps : dix minutes me semblent une heure quand j’attends. Voilà pourquoi ma sœur m’a trouvée en larmes sur les toilettes car « ça fait une heure que je suis là et personne ne vieeeeeeeeeeeeeent, bouh hou hou », le tout plein de larmes, bien sûr. Ben non, ça faisait dix minutes à peine…

Chanter :

Maintenant je chante hyper mal, à cause de mon accident car avant je chantais comme une diva. Bon, c’est faux, je chantais mal, j’ai toujours mal chanté même si c’est encore pire maintenant, mais faut bien que cet accident serve à quelque chose, et ceux qui ne m’ont pas connue avant penseront que je chantais réellement bien, gagné !

Les départs :

Hier, dans mon unité, on a bu un verre (de coca light) et mangé du gâteau en chantant (karaoké génial : Lenormand, Sardou…) pour fêter un départ.  C’était super.

Super de voir les gens partir plus vite que meurent les mouches (ma mouche à moi doit être centenaire, je ne vois que ça).

Ça me réjouit sincèrement, mais je finis par me demander  “et moi et moi et moi” et par le demander à tout ceux qui croisent ma route, ce qui doit finir par être lassant, je n’en disconviens pas. Mais ça devient long. Mes chats me manquent, ma maison me manque, ma vie me manque, mon job aussi me manque (mais ça c’est pas pour tout de suite).

Puis je relativise en pensant à ce qu’on m’a dit “vous bénéficiez ici d’un super avantage : pas de vaisselle à faire”. C’est vrai ça !!!

Et de penser à tout ce que j’aurais du mal à faire, seule chez moi, alors qu’avant je faisais ça “finger in the noze” : changer une ampoule pétée, aller à la cave (ça m’est interdit), me laver, cuire des pâtes, changer la litière des chats, prendre mes chats dans les bras, courir après mes chats, brosser mes chats, aller rechercher mes chats à la cave ou au grenier, donner à boire à mes chats sans renverser… Maintenant, dur dur que ça va être, si j’y arrive.

Moi qui étais super indépendante, voilà que je vais devoir demander de l’aide, pas le choix. Bon, j’arrive à lacer mes chaussures, monter au premier, siester sur un transat et caresser mes chats, on va dire que c’est un bon début.

“Au fait, je sors quand ???”

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