Magazine Journal intime

Nanowrimo (3ème) : Mes 3 vies - épisode 21 : peurs

Publié le 22 décembre 2015 par Anaïs Valente

Malheureusement, l’accident ne fait pas disparaître les peurs inutiles, genre peur de l’avion, peur des alligators ou peur des moustiques, des abeilles et des guêpes.

Non, elles restent là, fidèles au poste, refusant de disparaître comme le mot “vert”, remplacé par “jaune” dans ma tête ou cette tendance à perdre au « Trivial Pursuit » alors qu’avant je gagnais toujours (deux exemples vécus en ergothérapie).

A l’ergo, justement, j’y suis allée à pieds, par 30 degrés à l’ombre, en rolator, en perdant donc 4 litres de sueur et 5 kilos de gras (youpie). Déjà que le matin je m’étais tapée une mouche hyper collante sur le bras, le midi je m’étais tapée une mouche hyper collante sur le pied, la veille je m’étais tapée une grosse bête à pattes sur le mur de la kiné et l’avant-veille je m’étais tapée un papillon de nuit presque mort sur le sol, et vlà que là, sur le chemin de l’ergo, je me tape une abeille (ou une guêpe, la première étant velue, ronde et brune, la seconde non velue mais méchante, pointue et jaune - avant je savais sans problème faire la différence, ici pas, sans doute à cause de ma mauvaise vue ?) donc je me tape une bête qui pique autour de moi durant plus de dix mètres, qui tourne en faisant bzzzzzzzzzzzz bzzzzzzzzzzzz (comment ça se dit ?) pendant que je me cramponne à mon rolator en criant “Aaaaaah non hein”, quatre, cinq fois, sans que personne ne vienne m’aider, alors que je suis sûre que tout Lennox m’a entendue, tchu.

Voila comment j’ai compris que l’accident était inutile de chez inutile. J’ai toujours aussi peur.

(une photo que j'avais prise lors d'une ballade à La Plante, comme quoi c'est un joli endroit...)

IMG_0099.jpg

couv 2015 ok.jpg

Malheureusement, l’accident ne fait pas disparaître les peurs inutiles, genre peur de l’avion, peur des alligators ou peur des moustiques, des abeilles et des guêpes.

Non, elles restent là, fidèles au poste, refusant de disparaître comme le mot “vert”, remplacé par “jaune” dans ma tête ou cette tendance à perdre au « Trivial Pursuit » alors qu’avant je gagnais toujours (deux exemples vécus en ergothérapie).

A l’ergo, justement, j’y suis allée à pieds, par 30 degrés à l’ombre, en rolator, en perdant donc 4 litres de sueur et 5 kilos de gras (youpie). Déjà que le matin je m’étais tapée une mouche hyper collante sur le bras, le midi je m’étais tapée une mouche hyper collante sur le pied, la veille je m’étais tapée une grosse bête à pattes sur le mur de la kiné et l’avant-veille je m’étais tapée un papillon de nuit presque mort sur le sol, et vlà que là, sur le chemin de l’ergo, je me tape une abeille (ou une guêpe, la première étant velue, ronde et brune, la seconde non velue mais méchante, pointue et jaune - avant je savais sans problème faire la différence, ici pas, sans doute à cause de ma mauvaise vue ?) donc je me tape une bête qui pique autour de moi durant plus de dix mètres, qui tourne en faisant bzzzzzzzzzzzz bzzzzzzzzzzzz (comment ça se dit ?) pendant que je me cramponne à mon rolator en criant “Aaaaaah non hein”, quatre, cinq fois, sans que personne ne vienne m’aider, alors que je suis sûre que tout Lennox m’a entendue, tchu.

Voila comment j’ai compris que l’accident était inutile de chez inutile. J’ai toujours aussi peur.

(une photo que j'avais prise lors d'une ballade à La Plante, comme quoi c'est un joli endroit...)

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