Magazine Journal intime

Nanowrimo (3ème) : Mes 3 vies - épisode 19 : le Petit Prince

Publié le 22 décembre 2015 par Anaïs Valente

J’ai toujours aimé ce personnage qui me ressemble, et je l’aime encore plus maintenant, oh oui il me ressemble vraiment. Comme il le disait “si tu viens par exemple à 16 heures, dès 15 heures, je commencerai d’être heureux”. Je crois me souvenir de ça, mais en tous cas, en substance, il voulait dire qu’on se prépare émotionnellement à un rendez-vous. Ok, mais, si ça foire ? Et bien ça foire, dans tous les sens du terme. Pour moi, ça a foiré…

Le premier rendez-vous, j’étais malade comme un chien mais j’ai dit oui à cette amie, je me suis couchée et j’ai attendu, attendu, elle n’est jamais venue. (Comme chantait l’autre, Dassin je crois : « j’ai cueilli des fleurs et j’ai sifflé tant que j’ai pu, j’ai attendu attendu elle n’est jamais venue, zaï zaï zaï zaï là là là là zaï zaï zaï zaï… »).

Le second rendez-vous était aussi prévu. J’ai attendu, attendu, elle n’est jamais venue (vous connaissez la suite cf Dassin).

Pour le troisième rendez-vous, rebelotte. Il faisait chaud, très chaud. Je m’étais préparée à boire un bon verre de thé glacé, et à en offrir un à mes visiteuses (merci à mon avocate qui gère mon argent et me permet de boire un verre de thé glacé).

Et comme d’hab, j’ai attendu, attendu, vous connaissez le topo.

Bien sûr, j’ai reçu un sms d’excuses pour ce 3e RV, mais trop tard : j’étais en rééducation et mon gsm était sur silencieux. Bien sûr j’ai loupé de jolies choses en attendant ces RV inutilement : la mise en place de mon joli chat noir en papier mâché réalisé avec une aide soignante, un bon verre à la cafétéria que me proposait une « copine de maladie », et j’en passe.

J’ai râlé et promis qu’on ne m’y prendrait plus. Non passque franchement quoi, tu décides d’aller voir quelqu’un, puis tu annules et tu continues ton petit bonhomme de chemin.

Mais le malade, lui, il t’attend, il se réjouit, il se prépare, il pense à ce qu’il va dire, il s’habille le cœur comme le Petit Prince, puis ça tombe à l’eau, plouf.

C’est dur, très dur.

Et y’en a marre, foutrement marre, terminé de commencer d’être heureuse pour rien, signé Petit Prince.

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J’ai toujours aimé ce personnage qui me ressemble, et je l’aime encore plus maintenant, oh oui il me ressemble vraiment. Comme il le disait “si tu viens par exemple à 16 heures, dès 15 heures, je commencerai d’être heureux”. Je crois me souvenir de ça, mais en tous cas, en substance, il voulait dire qu’on se prépare émotionnellement à un rendez-vous. Ok, mais, si ça foire ? Et bien ça foire, dans tous les sens du terme. Pour moi, ça a foiré…

Le premier rendez-vous, j’étais malade comme un chien mais j’ai dit oui à cette amie, je me suis couchée et j’ai attendu, attendu, elle n’est jamais venue. (Comme chantait l’autre, Dassin je crois : « j’ai cueilli des fleurs et j’ai sifflé tant que j’ai pu, j’ai attendu attendu elle n’est jamais venue, zaï zaï zaï zaï là là là là zaï zaï zaï zaï… »).

Le second rendez-vous était aussi prévu. J’ai attendu, attendu, elle n’est jamais venue (vous connaissez la suite cf Dassin).

Pour le troisième rendez-vous, rebelotte. Il faisait chaud, très chaud. Je m’étais préparée à boire un bon verre de thé glacé, et à en offrir un à mes visiteuses (merci à mon avocate qui gère mon argent et me permet de boire un verre de thé glacé).

Et comme d’hab, j’ai attendu, attendu, vous connaissez le topo.

Bien sûr, j’ai reçu un sms d’excuses pour ce 3e RV, mais trop tard : j’étais en rééducation et mon gsm était sur silencieux. Bien sûr j’ai loupé de jolies choses en attendant ces RV inutilement : la mise en place de mon joli chat noir en papier mâché réalisé avec une aide soignante, un bon verre à la cafétéria que me proposait une « copine de maladie », et j’en passe.

J’ai râlé et promis qu’on ne m’y prendrait plus. Non passque franchement quoi, tu décides d’aller voir quelqu’un, puis tu annules et tu continues ton petit bonhomme de chemin.

Mais le malade, lui, il t’attend, il se réjouit, il se prépare, il pense à ce qu’il va dire, il s’habille le cœur comme le Petit Prince, puis ça tombe à l’eau, plouf.

C’est dur, très dur.

Et y’en a marre, foutrement marre, terminé de commencer d’être heureuse pour rien, signé Petit Prince.

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