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Halte au v(i)ol constant…

Publié le 19 janvier 2016 par Observatoiredumensonge

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   HALTE AU V(I)OL CONSTANT…   

Par Pierre Arrault

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HALTE AU V(I)OL CONSTANT DE LA  CONSCIENCE CITOYENNE DES FRANÇAIS

Etre citoyen, dans une démocratie, c’est participer peu ou prou aux activités, droits et devoirs, qui concourent à la gouvernance et à la vie de l’ensemble des autres citoyens de la patrie concernée, pour nous c’est donc la France.
Remarque préliminaire : « Depuis plusieurs années, on ne peut que constater que nos gouvernants ont privilégié la plupart des immigrés et même des clandestins parfois plus rémunérés que ceux qui travaillent, ont travaillé et acquis des droits, rabotés au fil des années (citons pour mémoire l’AME, la CMU, l’ATA et l’arsenal des allocations de tous ordres). Ne nous étonnons pas du discrédit de l’ensemble de nos politiciens. »
Mais compte tenu de l’importance de la population qui implique des besoins multiples et contradictoires, la démocratie française, pour être efficace, est, en principe, une démocratie représentative. Ceci implique que les citoyens confient la gouvernance du pays et des régions à quelques-uns d’entre eux. Ceux-ci ne devraient s’occuper que du bon fonctionnement de la nation et des régions, sous tous leurs aspects, au lieu de se gaver des prébendes et des avantages de fonction cumulés depuis des décennies et qu’ils augmentent grassement sans cesse, car ce sont eux qui se votent leurs propres budgets.
Les conseillers régionaux, dans leur nouveau territoire, vont avoir leurs rémunérations globalement augmentées, mais leurs effectifs ne diminueront pas : une belle réforme qui devait faire faire des économies mais pour laquelle on n’a pas consulté les citoyens, mis seulement devant le fait accompli et à contribution pour élire les conseillers et payer les impôts qui s’en suivront : toutes les attributions et responsabilités des nouvelles « super-régions » n’ayant pas été rigoureusement définies avant leur mise en place. Cette réforme territoriale, sans consultation des électeurs est un déni de démocratie. Il aurait fallu un référendum, mais nos politiciens se méfient de la voix du peuple : incroyable mais vrai !
Les élus du parlement, députés et sénateurs, sont simplement des élus locaux, et ils prétendent être la représentation nationale. C’est déjà un premier viol et vol des consciences et droits des citoyens qui ne participent pas tous ainsi à l’élection de ceux qui devraient constituer notre véritable représentation nationale et non la seule satisfaction, si possible, des demandes de la population locale qui les a élus.
Il faut absolument que les élections pour le parlement soient faites au niveau national, les listes des candidats seront établies par des organisations variées : les partis politiques bien sûr, mais aussi des collectivités de la société civile, des associations d’utilité publique reconnues, etc. etc…. Ces élections seraient totalement proportionnelles pour être effectivement représentatives de l’ensemble des citoyens. Les élus seront ceux qui auront récolté le plus grand nombre de voix, indépendamment du poids supposé de tel ou tel parti ou organisation, attribué par des sondages.
Le désamour des citoyens pour les politiciens est la conséquence logique de la mainmise actuelle des partis politiques (gauches et droites) sur tous les rouages de la vie politique qu’ils ont totalement verrouillée en se donnant le privilège de la représentativité exclusive des citoyens qui ne peuvent plus que fermer leur g….. !

Les partis politiques ont un nombre « minable » d’adhérents. Cela leur donnerait le droit de désigner le candidat à élire ! (étant, soit disant) les seuls capables d’organiser et de faire une campagne électorale, vus les frais à engager, même si une partie est remboursée par l’Etat, donc tous les contribuables !)

Nombre d’adhérents estimés :

Front de gauche : 85 000
Tous les écologistes : 5 000
PS et divers gauche : 160.000
UDI-Modem : 65.000
LR et Divers Droite : 213.000
Front National : 83.000

  • 611.000 adhérents sur environ 40 000 000 d’électeurs soit 1.53% : quelle représentativité !!!

Et pourtant c’est parmi cette bande de branquignols que deux partis ont déjà désigné, entre tous les candidats du premier tour, celui que les électeurs doivent plébisciter, même si ce quidam ne plaît pas aux citoyens.
Ce n’est donc pas un vote « pour » mais bien un vote « contre » L’opinion individuelle du citoyen ne compte pas, ni d’ailleurs sans doute la personnalité de l’élu. Ce qui compte surtout c’est la victoire d’un parti, associé à n’importe quel autre, pour une victoire magouillée et achetée, qui permet de maintenir et d’accroître les privilèges.
Au deuxième tour, les alliances contre nature entre partis pour battre un candidat et faire barrage à un parti constituent de fait un acte de racisme politique, un viol de la conscience citoyenne et un hold-up des bulletins de vote des électeurs, harcelés de promesses, souvent mirifiques mais irréalistes des candidats.

Quant aux « primaires », mode actuelle de désignation du champion du parti (ou des partis provisoirement coalisés), elles constituent le summum de la magouille et du tripatouillage entre ‘camarades’ pour désigner le seul candidat à la Présidence du pays. On se bat comme des chiffonniers en vase clos et même par voie de presse, en faisant surtout ressortir les carences, les fautes et les défauts des autres primo candidats. Ce faisant, on se fout totalement de ce que peuvent penser les électeurs sympathisants qui opteraient peut-être pour une autre personnalité. C’est une façon de violer les consciences des citoyens et de voler le vote de celles-ci en recommandant aux électeurs de voter pour le candidat désigné. Les exemples ne manquent pas : Chirac épaulé par la gauche pour barrer Le Pen en 2002 aux élections nationales présidentielles ; les dernières régionales où l’union de la carpe (PR) et du lapin (PS), prétendue front républicain, ont fait obstacle magistralement à l’accession à la présidence d’aucune région, malgré les brillants résultats du Front National devenu le premier parti politique français. Ce front républicain n’est qu’un déni de démocratie, un viol de nombreuses consciences citoyennes et tout simplement le vol des votes de citoyens, libres de leurs votes, mais hésitants sur leurs choix politiques.

Les élections primaires présidentielles. Ce sont l’exemple type de la confiscation antidémocratique : vol et viol du vote des citoyens et de la liberté du peuple.
Elles sont le fait des gros partis politiques ou du groupement de plusieurs partis. Dans le magma de ces politiciens carriéristes, il ressort des personnalités plus ou moins brillantes et arrivistes qui prétendent à la mandature suprême, malgré de vieilles casseroles judiciaires oubliées comme celle de Juppé. Elles savent grouper autour d’elles des politiciens moins brillants qui les soutiennent dans cet objectif, espérant des retombées substantielles pour eux-mêmes en cas de succès : prébendes diverses, nominations et bien sûr postes ministériels, enfin tout ce qui concourt de très loin à la bonne gestion désintéressée de la nation !!!
Les citoyens hébétés, mais impuissants, assistent aux différents combats de coqs : en 2011, pendant la primaire socialiste, Arnaud Montebourg, Martine Aubry, Jean- Michel Baylet, Manuel Valls, François Hollande et Ségolène Royal nous ont donné un beau spectacle de féroce combat, selon les courants.
Ce n’est pas plus beau à droite au sein-même de l’ex-UMP, le PR !
Nous trouvons actuellement François Fillon, Alain Juppé, Bruno Lemaire et Nicolas Sarkozy. La liste des candidats n’est pas encore close !
Le vote aux primaires était ouvert à tous les volontaires pour le PS, sous réserve d’une petite participation financière (1€) et aussi d’une adhésion à la charte du parti.
Pour le PR, actuellement le vote est ouvert à tous les citoyens qui doivent adhérer à la charte de la Droite et payer la modique somme de 2€.
Ceci dit, le jeu de massacre, tant entre candidats du même parti ou contre les candidats adverses, est largement ouvert. Les médias relient, en tout bonne foi bien sûr, les petites phrases assassines et les relations honnêtes des différents meetings.
Tout ce bazar, restons poli, pour arriver à la désignation de deux candidats. Les conditions requises pour être candidat aux primaires sont très restrictives, de façon à ce que tous les candidats fassent parti du sérail de gauche ou de droite. Quelle démocratie !
Il ne reste à l’électeur que le pseudo choix entre deux candidats désignés par les partis, ce qui n’est certainement pas la garantie de déterminer le meilleur pour mener la politique du pays. Nous en vivons le triste exemple actuellement, malgré les critiques des socialistes eux-mêmes. « Franchement, vous imaginez Hollande président de la République? On rêve ! » L. Fabius.

« L’arrivée de la gauche au pouvoir, ce serait une catastrophe » Frédéric Mitterrand
« Et puis, il y a aussi notre site « Tout sauf Hollande » » lapsus de Pierre Moscovici
« Une seule stratégie de campagne s’impose : mentir et tricher » extrait Vallaud-Belkacem…

Pour nombre d’électeurs, qui auraient sans doute choisi une autre personnalité comme président, cette pseudo élection démocratique les conduit à se désintéresser de la politique, (sans compter la remarque préliminaire) et par la suite à ne plus voter. Cela détruit les fondements mêmes de la démocratie (moins de 50% de vote exprimés à certaines élections sur un peu plus de 43 millions d’inscrits sur les listes (en 2011).
Peut-être une solution pour lutter contre cet absentéisme électoral : Il faut savoir que l’Etat, c’est-à-dire nous les contribuables, subventionne les partis politiques en fonction de plusieurs critères dont ceux du nombre de voix obtenues et ceux du nombre de sièges au Parlement. Cette subvention est estimée à 10 euros par an par suffrage, soit 430 millions théoriques. Compte tenu de l’absentéisme notoire aux séances parlementaires, supprimons ces subventions aux partis et payons les électeurs qui ont voté à chaque élection de l’année ces 10 euros (20€ par ménage) sous forme de crédit d’impôt sur la taxe d’habitation. Il suffira à chaque maire de transmettre aux services fiscaux une copie des listes électorales émargées. L’absentéisme aux élections baissera certainement.

En conclusion, il faut en finir avec le monopole de fait des partis politiques à représenter les citoyens ; ouvrir aux collectivités civiles la possibilité de présenter leurs propres candidats ; inciter financièrement le vote des électeurs. Enfin pourquoi ne pas réfléchir à un quota électoral familial ? Tout cela pourrait mettre fin au viol des consciences citoyennes et au vol de leurs voix.

Pierre Arrault

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*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur ***

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