Le monde merveilleux du numérique

Soit des créateurs de contenu offrant de la matière première mais relégués en bas de l'échelle des rémunérations (comprenez, avant de payer les auteurs, faut que les sociétés se fassent du blé sur leur dos). Ajoutons à cela la flexibilité dûe aux nouvelles licences ouvertes. Continuons avec le culte de la production et de l'audimat (plus de visiteurs, c'est plus d'annonceurs, c'est plus de chance de gagner 3 centimes d'euros). Et enfin, terminons par la main-mise de fournisseurs d'hébergement (voir de simples relais de flux d'infos) qui profitent de la manne. Et nous voilà plongés dans un monde bien plus dur et trash que "le monde réel".
Pendant ce temps, dans les festiblogs sponsorisés par de futurs djeunes cadres portant des cravates couleur jambon, les zartistes font mumuse plutôt que d'en débattre. Chacun sa place, n'est-ce pas... Un peu comme dans les conventions de webdesign qui fleurissent depuis 10 ans : d'un côté les décideurs qui parlent entre eux, de l'autres les graphistes qui participent à des compétitions débiles.
Rien n'a changé.