Lorsque Blanche apprend que sa fille a mis au monde un petit garçon, elle n’hésite pas, elle prend le train pour renouer les liens avec elle. Ce petit-fils est peut être l’occasion de se retrouver, de se dire les choses, de se raconter, de se comprendre. Au cours du voyage, Blanche relit les carnets de moleskine noirs où sont consignés les mémoires de sa mère et qui se terminent avec sa propre histoire.
Nous partageons ce récit qui nous raconte le destin des femmes d’une même famille, une tribu dirai-je, traversant les années 60, le féminisme des années 70 jusqu’à nos jours. Ensemble elles surmontent les deuils, les chagrins mais aussi les aventures, la gloire. Mais les non-dits, l’absence sont pour une petite fille tellement pesants. Chacun se construit comme il peut et les liens maternels sont bien complexes. Mais malgré tous les aléas de la vie, les incompréhensions, elles vont rester soudées.
C’est une belle histoire de femmes, un bijou. J’ai aimé partager ces destins. J’avais déjà été touchée par « les lits en diagonales ». Décidemment j’aime l’écriture d’Anne Icart.
Litterature