Sale période sur la Côte ces derniers jours. Pas envie de bloguer, rien à raconter et surtout un terrible événement qui vient de se produire.
C'était une femme géniale. Comme toutes celles qui disparaissent trop tôt, et trop vite. Pleine de vie, de bonne humeur, rigolote, optimiste et positive, elle aimait la vie et était un rayon de soleil dans le quotidien des gens qui la côtoyaient. Moi je l'ai connue au théâtre cette année. J'avais tout de suite accroché à sa personnalité et son enthousiasme. Impossible de faire autrement ! Dernièrement elle avait plein de projets et avait même reçu une proposition de premier rôle très intéressant.
Veuve, elle vivait seule depuis 10 ans, et sa passion pour la mer et son voilier oxygénait son temps libre. Il y a peu je lui avais demandé de faire une virée en mer avec elle. J'aurais dû le faire lundi. Partir avec elle pour la sauver. Mardi matin on retrouvait son voilier vide, tournant sur lui-même (source Nice-Matin), à 18 km nautiques des côtes de Saint-Tropez.
D'abord on n'y croit pas, ils ont dû se tromper, ce n'est pas son bateau, ensuite on reste optimiste mais on essaie de comprendre, on s'interroge, on interroge. Mais une fois que l'on passe à la réalité, et que les chances de la retrouver s'amenuisent avec les heures qui défilent, on s'inquiète vraiment, parce qu'on envisage l'issue fatale. Et quand la tragique annonce apparaît devant nos yeux, même si on s'y attend, même si on s'y prépare, on prend la claque en pleine gueule. Parce que ce n'est pas juste. Parce que c'est con. Parce que c'est elle. Parce que merde, pourquoi ?!!!
Je voulais rendre mon hommage à ce petit bout de femme adorable.
Bye bye Arlette.