En ce temps de Carême, et au sortir de notre neuvaine à Saint Claude la Colombière, nous désirons revenir sur la prière: "Arme puissante, richesse intarissable, un port à l'abri des tempêtes, un réservoir de calme..." Selon Saint Jean Chrysostome.
Des écrivains s'y sont aussi arrêtés comme René Bazin (1853-1932) académicien: extrait de son ouvrage "la Douce France" et de son chapitre les Bonnes femmes de France.
"Si les bonnes femmes sont dévotes, assidues à l'église, et qu'on les rencontre, ici et là, égrenant leur rosaire, oh! alors surtout ne vous moquez pas d'elles. Ceux et celles qui ont plus de puissance près de Dieu n'en ont souvent aucune sur la terre. " et de poursuivre ensuite "Combien de fois de telles prières ont-elles été exaucées ! Les choses n'allaient pas aussi vite ni aussi simplement que les femmes l'eussent désiré. Mais le malheur redouté s'éloignait, ou bien, quand le châtiment avait passé, une grâce, qu'on attendait point, rétablissait les affaires de la cité ou de L'Etat. L'honneur en revenait à des hommes. Les Ave Maria avaient pris le chemin des cieux, ils étaient allés tomber au loin, comme la foudre ou comme la rosée..."
Et cet auteur d'insister sur la confiance, faite "d'espoir et d'amour mêlés" de ces prières dites le plus souvent à l'époque au coin de la cheminée.
Nous avons, non loin de notre coin de Suisse Normande, l'exemple de Pontmain que nous vous invitons à découvrir si vous ne l'avez déjà fait.
Pour notre part, nous sommes aussi dans cette situation de l'inconnue que représente notre dernière neuvaine, mais fut faite aussi "d'espoir et d'amour mêlés."
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