Magazine Humeur

Un spectacle déplorable 19

Publié le 02 mars 2016 par Observatoiredumensonge

Par Jean-Marie Pieri

Chapitre 19

SOVIETOLAND

« Le socialisme c’est l’antichambre de la dictature ».
Devrons-nous choisir entre la peste et le choléra, plus prosaïquement la chèvre ou le chou quelle angoisse seront-ils à notre goût, quelle sera la phase terminale de ce cancer qui nous ronge, des réformes si « audacieuses » à pleurer, de plus en plus dangereuses pour l’entreprise, pôle emploi, l’université, le collége, les régions, les 35 heures, les syndicats, la sécurité sociale, la réforme sur l’orthographe n’étant pas le pire cauchemar!
C’est la période des soldes de tout compte en vrac: haine, divisions, incivilités, intolérance, corruption, passe-droits, favoritisme et népotisme de clan, de caste, tous ces phénomènes prennent racine sur le terreau d’un extrémisme purulent, lois et règlements bafoués par ceux qui sont garants de la justice sociale, législateurs, institutions, la République est malade de ses contradictions, de ses erreurs et de ses renoncements catastrophiques. En un mot de sa lâcheté, de cette hypocrisie normale!
Pourtant ce n’est pas faute d’avoir fait appel au bon sens et à la raison des responsables mais pas coupables qui vacillent devant la réalité et se soucient peu de la vérité, les arguments d’intellectuels reconnus, de philosophes appréciés, de personnalités du monde de la culture et des arts, d’économistes, même de journalistes courageux restent sans échos ou se heurtent au dénigrement et à la dérision des ministres de l’inculte, le monde politique aveugle et sourd poursuit une voie suicidaire, méprisante et insensible à la voix d’un peuple lucide et modéré, injustement dénigré par l’arrogance des imposteurs et des apprentis sorciers et autres racleurs de gamelle.
La nouvelle nomenklatura arrogante des satrapes de gauche héritière des lumières socialo-soviétiques festoie à bouche que veux-tu, quand le peuple souffre malaise et inquiétude sur son sort toutes catégories confondues, le peuple boit la potion amère d’une crise sévère: meurtre d’une austérité pour tous non voulue, mais pas pour eux!
Tout pouvoir qui se coupe du peuple et s’enferme dans sa tour d’ivoire périclite et se consumme immanquablement, perte d’autorité rime avec surdité et absurdité, la faiblesse et le déni s’installent, point de non-retour, fuite en avant deviennent l’antichambre de toutes les terreurs (erreurs), la confiance est brisée et l’occasion gâchée!
La propagande d’état c’est bien connu détruit tout lien avec le citoyen, c’est une tentation mortelle pour tout régime qui conduit à l’exclusion et à la dictature, l’absence de confiance d’un pouvoir mène à l’autoritarisme et à la restriction des libertés, le mensonge et la manipulation politiques sont les pièges qui créent la défiance (la défaillance), le refus et la révolte.
Peut-on maltraiter ainsi le citoyen, les tentatives d’intimidation sont légions, l’interférence du politique et du judiciaire devient monnaie courante, la stigmatisation de toute protestation, transforme tout opposant en dangereux délinquant, attention à ne pas créer des martyrs de la vérité, des dissidents réfractaires à la pensée unique, le pays de l’universalité ne peut se tranformer en démocratie populaire, version ancien régime communiste!
Diversité, métissage des cultures dit-on, nous n’en prenons pas le chemin en laissant se développer des communautarismes étouffants, il semble que la Nation a besoin de tous ses enfants sans distinction de races, de couleurs et de religions et le pays des droits de l’homme et de la laïcité ne peut prôner tout et son contraire, la loi de la République est la même pour tous!
A suivre

Jean-Marie Pieri

*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur***

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