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Devenir parents : 5 leçons que j’ai apprises de mon mec

Publié le 24 mars 2016 par Roselayette

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Parfois je trouve que mon mec n’est pas assez « responsable » dans le sens où il ne stresse pas autant que moi et ne lit pas autant de livre sur l’éducation des enfants, mais finalement, ne le suis-je pas trop ? Au fil du temps, j’ai pris certains de ses préceptes et les ai intégrés, et je vais vous dire, ça fait du bien…  Etre parents, c’est finalement un subtil équilibre entre deux personnes… Finalement, il pourrait écrire un livre sur l’éducation des enfants qui ferait du bien à tout le monde ! Ce livre s’appellerait Soyez de bons parents, pensez à vous.

1. Babynoute doit dormir dans sa chambre

Au début de sa vie, Babynoute dormait dans un couffin près de notre lit. Autant dire que nous dormions très mal, car nous entendions ses petits bruits de bébé – bruits effrayants pour des jeunes parents car un nourrisson fait énormément de bruits qui donnent l’impression qu’il galère. Nous nous réveillions au moindre petit couinement, prêts à dégainer le biberon, en bons parents. Au bout d’un mois à ce rythme, en additionnant les biberons en pleine nuit et les horaires décalés de l’Américain, nous étions au bord de la crise de nerfs.
C’est là qu’il a dit : « Il est temps de la mettre dans sa chambre… »
Cela m’a brisé le coeur, mais quand j’ai compris que j’allais pouvoir me coucher sans stresser de la réveiller, je me suis sentie soulagée. En mère poule, je l’aurais gardée un peu plus longtemps près de nous et souffrir en silence. Résultat : il avait raison, on était tous les trois de bien meilleure humeur le lendemain !
Ma philosophie : La garder encore quelques semaines dans la chambre, jusqu’au moment où j’aurais craqué de fatigue. Puis la séparation aurait été plus dure encore…

2. Pour être de bons parents, essayons d’aller bien

Et pour aller bien, pensons à nous… Soyons un peu égoïstes, et essayons de nous aménager des plages de temps tous les deux, et des temps seuls à faire ce qu’on aime. Ne culpabilisons pas de la faire garder. Essayons de dormir au maximum. Soyons fermes quand on a besoin de notre tranquillité. Soyons bien, soyons nous, par conséquent  soyons de bons parents.
Ma philosophie : Sacrifions nos vie pour cette enfant. Oublions les plaisirs de la vie au profit des siens. J’en rajoute mais presque. Grâce à la philosophie de mon mec je vais au yoga et je sors au moins une fois par semaine sans culpabiliser :P

3. Ne stressons pas aujourd’hui quand on peut stresser demain

Babynoute a 40° de fièvre et c’est dimanche soir, du coup, on va faire comment demain ? Qui va la garder à la maison et comment obtenir un rendez-vous chez le médecin en urgence ? Et tu crois pas qu’on devrait appeler SOS médecin ? Et demain, on va s’organiser comment, t’as encore des jours « enfant malade » toi ??
La réponse de l’Américain est toujours calme : « Donne lui du Doliprane, ça fait tomber la fièvre. C’est sûrement ses dents. On verra demain s’il faut prendre des décisions, ça ne sert à rien de stresser maintenant. Cet enfant va très bien. Tu reprends de la pizza ? »
Ma philosophie : L’anticipation constante. Pas toujours utile…

4. Ne soyons pas que des adultes

Profitons de ce petit être pour faire les fous, chahuter sur le lit, jouer pendant une heure avec une poupée, lire des histoires, faire 10 mètres en 10 minutes et rigoler en se regardant dans les yeux. La vie est assez relou comme ça, retombons en enfance nous aussi.
Ma philosophie : Oui, jetons-nous sur le lit et faisons des guilis avec Babynoute ! Youpiiii !!

5. Un apéro le soir, c’est essentiel

A t-on besoin de développer ce paragraphe ? Une fois que Babynoute est couchée, il est temps de partager de regarder Le Petit Journal en mangeant des pistaches et en discutant, de regarder un film et de se faire un bon dîner. Et oui, la journée  commence continue après le coucher de Bébé.

paragraphe

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N’hésitez pas à appliquer ces théorises au quotidien, surtout la dernière, qui fait un bien fou. C’est cadeau :) Et partagez les vôtres !!

Texte écrit par Emilie Pernet, illustration de Florence Pernet


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