L'Ermita de la Virgen de la Huerta de Ademuz, une étrange chapelle espagnole...

Publié le 03 avril 2016 par Jean-Claude Vincent

- premiers pas d'une présentation progressive de dessin  -

- en bas de page, prochaine étape ce mardi 5 avril en cours de journée -

 DIMANCHE 3 AVRIL 2016

Chers lectrices, chers lecteurs, si vous saviez comme j'ai hâte de montrer à nouveau - cette fois sur ce blog hébergé par Hautetfort,- un dessin déjà proposé il y a près de sept ans sur mon précédent blog, dont les plus fidèles d'entre vous se souviendront peut-être !

C'est vers une chapelle espagnole que mes mines et moi-même vous emmenons...

Au hasard de mes fréquentes pérégrinations sur l'internet à la recherche de photos susceptibles de susciter un dessin au portemine, j'avais découvert, un jour de 2009, par le plus grand des hasards, un surprenant édifice religieux. 

  

Sans hésiter, j’avais préparé mes portemines et une grande feuille de papier, pris mes repères et tracé les premiers traits. En sélectionnant cette photo, j’étais convaincu d’avoir réalisé un bon choix. Par la suite, je n'avais pas désenchanté. Au fur et à mesure de l’avancement du dessin de cette étonnante bâtisse, je pressentais qu’elle disposait d'une valeur architecturale certaine, sans toutefois en savoir davantage...

J'avais bien vite découvert que cette chapelle est située en Espagne, dans la Communauté valencienne, une des 17 communautés indépendantes d'Espagne, dont le castillan, langue nationale, est la langue principale. Elle porte le nom aussi long que charmant de "Ermita de la Nuestra Señora de la Huerta de Ademuz" ou encore "Ermita de la Virgen de la Huerta de Ademuz". Dès le premier regard, ses proportions inhabituelles m'avaient surpris et séduit. 

Regardez ce large parvis supporté par deux colonnes de pierre ! N'est-il pas étonnant, disproportionné comparé à la petite et vieille porte en bois surmontée d’un majestueux demi-arc de cercle sur lequel quelques inscriptions sont encore visibles ?

  

La courbe de cette toiture qui semble s'affaisser me surprend tout autant...  Est-elle délibérée, ou au contraire la conséquence des outrages du temps ?  Et j'aime beaucoup ces vieilles tuiles romaines antiques, qui me rappellent celles, souvent observées, de ces régions du sud souvent visitées, comme la Provence, la Toscane ou l'Ombrie... Quel bonheur aussi de représenter tous les détails de la maçonnerie, et cette porte étonnante, et ces tuiles savamment posées l'une sur l'autre...
  

 
        

Prochaine étape,

ce mardi 5 avril.

... en cours de journée ...