Chef d'escadron du 20°dragon de la garde impériale
Officier de la légion d'honneur
François RAQUET était un Bonnaysien, il est né le 30 aout 1772 dans la commune de Bonnay dans la Somme.
Il était le fils :
Il avait au moins 1 frère et 2 sœurs : Marguerite-Marie née en 1778 - Jean Baptiste né en 1788 - Gabriel Sophie née en 1781
Après le décès de son père, sa mère s'était remariée le 15 floréal an V avec un homme originaire du , elle avait 45 ans lui 24ans. voir l'acte
François RAQUET fut incorporé au 20°dragon le 9 ventôse an II.
il fut brigadier le 3 pluviôse an IV,
puis, il fut nommé maréchal-des-logis le 14 vendémiaire an VI et s'embarqua à avec l'armée expéditionnaire d'Orient au mois de Floral suivant.
Il obtint le grade de maréchal-des-logis-chef le 24 frimaire an VII ,
puis celui d'adjudant-sous-officier le 23 frimaire an VIII,
il fut nommé sous-lieutenant le 14 ventôse an XI
il fut nommé lieutenant le 17 Nivôse an XIII,
il passa aux dragons de la garde impériale le 13 septembre 1806.
puis capitaine dans le même corps, le 1 juin 1809
et enfin Chef d'escadron le 26 avril 1813.
Il prit une part active aux guerres de l'an II et au commencement de l'an VI dans les armées du Nord et de l'Italie.
1794 à 1795 : Armée du Nord
1794,1796 et 1797 Armée d'Italie
Puis 1798,1799,1800 et 1801 : Campagne d'Égypte
1804 : Armée des Côtes Vendémiaires An XIV
1805 et 1807 : Grande Armée
1808 Espagne
1809 Armée d'Allemagne
1812 : Russie
1813 : Saxe.
Il se fit distinguer en toute occasion par la plus rare intrépidité.
Il combattit avec une grande bravoure en et en de l'an VI à l'an IX et obtint le grade de maréchal-des-logis-chef le 24 frimaire an VII , puis celui d'adjudant-sous-officier le 23 frimaire an VIII.
Rentré en France après la capitulation d' Alexandrie , il fut sous-lieutenant le 14 ventôse an XI , et reçu, en récompense de sa bravoure, un sabre d'honneur délivré par Bonaparte le 10 prairial. ().
Lieutenant le 17 Nivôse an XIII , il fit la guerre en Autriche, en et en de l 'an XIV à 1807 et passa comme lieutenant en premier dans les dragons de la garde impériale le 13 septembre 1806.
Il fit avec ce corps la campagne de en, et prit part à la guerre de en, où il fut fait capitaine dans le même corps, cette même année.
Il suivit la grande armée pendant l'expédition de en Russie, et fut élevé au grade de chef d'escadron le 26 avril 1813 , et fut tué le 17 septembre suivant sur le champ de bataille de Nollendorff, en Saxe.
François RAQUET a reçu le Sabre d'honneur, le 30 mai 1803
Membre de droit de la Légion d'Honneur le 24 septembre 1803, à sa création
Il fut classé dans la 2éme cohorte et fut Officier de l'ordre le 25 prairial an XII.
Vers , Victor DOUCHET , natif de dans la , membre résidant de la société des antiquaires de Picardie et instituteur de l'école à, a recueilli, auprès d' Albert RAQUET (garde champêtre depuis plus de 30 ans à), petit neveu de notre légionnaire, comme information que François RAQUET aurait eu, selon lui, le titre de Comte de Briançon mais il n'avait aucun document pour étayer ses dires.
V. DOUCHET mena l'enquête et posa donc la question au ministère de la guerre, qui lui répondit :
" Le ministère de la Guerre étant muet sur cette appellation et la Bibliothèque communale d'Amiens ne possédant aucun ouvrage susceptible de fournir l'indication merci de poser la question au directeur de la Revue des Études napoléoniennes.
questionna donc alors directeur, qui lui répondit le, qu'il n'y avait rien au sujet de RAQUET, ni au sujet d'un comte de Briançon dans la liste des membres de la noblesse impériale dressée par. Il l'aiguilla alors vers le secrétaire générale de la chancellerie de la légion d'Honneur. Ce dernier répondit qu'il pensait qu'il s'agisse d'une confusion avec la famille. de BRANCION originaire du Nord. L'affaire s'arrêta ainsi.
Pour la petite histoire : les notes et photographies des sources de (actes baptêmes, avis mortuaire, brevet délivré par Bonaparte...) furent totalement détruites par des faits de guerre de 1914 à 1917 à Beaucourt-sur-Ancre où il demeurait à cette époque.
Il les reconstituas par la suite, il était alors instituteur intérimaire à , mais ces nouvelles notes furent à nouveau détruites par les évacuations de tout comme les archives communales et les papiers de la famille. Il reprit ces recherches vers les années 1931.
Albert RAQUET avait également indiqué, qu'il n'avait jamais vu le sabre et surtout que malheureusement il n'était plus en possession de la famille.
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