Chapitre 23
BORDEL EN BORDURIE
Le grand marché à 28 eunuques énucléés se transforme en zone naufragée un « no man’s land » incompréhensible, un véritable foutoir institutionnel qui tire à hue et à dia, la dictature protéiforme nous ferait presque regretter la bienheureuse Bollandie soviétique où chacun perd son grec et son latin, caleçon et chemise en dépit des protestations de l’Académie, la réforme de l’orthographe aura bien lieu, cochon qui s’en dédit, pas la guerre de Troie, ni l’invasion de la planète Mars bien sûr, même si…
L’espace de liberté du magasin commun des absurdités se transforme en zone de non-droit, drôle d’endroit qui nous met la tête bien à l’envers où l’on rencontre ce métissage intense bien mijoté à la soupe populaire de veulerie qui associe misère et difficultés de la plèbe, citoyens souchiens ou non, traités pire que des chiens, la révolte gronde, nationaux humiliés, bi-nationaux assimilés, non-assimilés qui tracent comme les escargots un sillon de bave culturelle non reconnue et si peu reconnaissable!
Ce lieu d’espoir, de liberté, de progrès, où les civilisations d’un rêve fraternel et humaniste devaient se rencontrer, former une société moderne, façonnée pour s’aditionner et croître vers le meilleur des mondes se transforme en son contraire: avilissant cauchemar, tissu de mensonges, de rapines vicieuses, de violences sournoises, triomphe de turpitudes des dirigeants fossoyeurs de la réalité! Pendant que le chômage s’installe ces derniers profitent des douceurs de la République!
L’afflux des migrants n’est qu’un révélateur cruel de nos divisions internes les plus tenaces et souligne l’incapacité à organiser la survie d’un système devenu obsolète et corrompu jusqu’à la moelle! Le citoyen grugé, méprisé par des structures incontrôlées se trouve dépourvu « quand la bise fût venue », il prend en plein visage la crise économique, la crise des institutions devenues caduques, inopérantes! Insulte au bon sens et dérision quand on observe le fonctionnement de la satrapie collective!
Colère, haine, déception de voir la fragilité et le manque de courage politique d’un conglomérat d’états-parlementaires croupions, incapables de s’unir, de parler d’une seule voix face à des ennemis extérieurs qui exigent, distillent chantage et menace, force est de constater l’incohérence, la lâcheté de ces pseudos-élites qui nous dirigent! L’attitude face aux exigences ahurissantes du sieur Erdogan augure mal de l’avenir de la Bordurie!
Sur tous les fronts la Bordurie fait preuve d’inefficacité, de faiblesse et trahit les idéaux du passé: on parle de ventre mou, de décadence, d’abandon, de résilience, de repentance, de soumission au plus offrant, la prostituée bordurienne se paye de mots et se gave de jolis mensonges devant son miroir d’impuissance!
Le laxisme congénital d’une idéologie dépassée et poussiéreuse ne peut s’adapter aux enjeux de la modernité, même un enfant de 5 ans peut comprendre que l’on nous mène en bateau depuis 4 ans, que le navire est en train de couler, qu’il vient de se fracasser contre une barre rocheuse impitoyable, celle de la réalité! A force de simagrées et de pathétiques minauderies nous croyons encore faire illusion aux yeux du monde!
Une diplomatie poussive et ridicule héritée des ténèbres et d’une franche couardise nous ridiculise et nous deshonore, ce parti-pris de flagornerie, de soumission indigne, entrisme et suivisme ne nous donnent que l’apparence de ce que nous sommes devenus des laquais aux ordres de la barbarie, des contrats de dupes auprès de sanglants dictateurs nous font une triste réputation de complicités inavouables! L’écran de fumée sordide, l’esprit de lucre nous aveuglent mais ne peuvent tromper personne!
La confiance et la reconnaissance du bon peuple se méritent par des actes concrets et justes, non par des paroles creuses, ni de vaines promesses dilatoires que l’on distille sans vergogne, le peuple privilégie le courage et la franchise et repousse avec horreur le mensonge et la démagogie! La manipulation et la propagande d’état sèment la mort des idées, le trouble, l’esclavage et la fin de notre civilisation.
La Bordurie est devenue par notre faute un cloaque où regnent l’intolérance et l’arbitraire, une terre d’inhumanité et de violence! Ne convient-il pas de lutter pour la vérité et la justice?
Bordel en BORDURIE !
A suivre
Jean-Marie Pieri
*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur***
Ici à l’Observatoire du MENSONGE, nous aimons la liberté de publier. Ce qui ne veut pas dire que nous approuvons.
Des esprits détestables et bornés, qui s’imaginent qu’une injustice par cela seul qu’elle est consommée, n’a aucune conséquence funeste, sont la peste des Etats. Quel fut le premier reproche adressé… au gouvernement monarchique de la France? Ce fut d’avoir souffert le partage de la Pologne… en faisant tomber la barrière qui séparait le nord et l’orient du midi et de l’occident de l’Europe, a ouvert le chemin aux armées qui tour à tour ont occupé Vienne, Berlin, Moscou et Paris.
Une politique immorale s’applaudit d’un succès passager: elle se croit fine, adroite, habile; elle écoute avec un mépris ironique le cri de la conscience et les conseils de la probité. Mais tandis qu’elle marche, et qu’elle se dit triomphante, elle se sent tout à coup arrêtée par les voiles dans lesquels elle s’enveloppait; elle tourne la tête et se trouve face à face avec une révolution vengeresse qui l’a silencieusement suivie…
L’analyse de Chateaubriand date des années 1810, « Itinéraire de Paris à Jérusalem »: étrange coïncidence, en 2016 l’histoire ne bafouille-telle pas?
A votre avis?