Un spectacle déplorable 24

Publié le 13 avril 2016 par Observatoiredumensonge

CLAP DE FIN

Que reste-t-il de nos amours, nous susurre la chanson du dilettante ventriloque entre deux prosopoppées humoristiques, sans oublier le temps des cerises à l’eau de rose (crises), la rose du poète n’a eu qu’un temps,- celui de finir piteusement.
Avec la lenteur de l’escargot nous sombrons dans l’énorme grotesque, l’abyme insondable d’un estomac épaissi par la passion gastronomique et autres borborigmes éructés depuis l’entrée du quinquennat de tous les dangers!
Une réalité plutôt adipeuse et têtue s’impose à l’anti-héros semeur d’illusions, de conflits et de divisions, situation tragique d’un bateleur de foire en échec, d’où ce déchirant désamour de la politique rejetée dans le tout-a-l’égoût de nos déceptions!
Le phantasme d’un rêve délirant et chimérique s’écarte, le public bien échaudé a déjà donné, il ne goûte plus ces paradis artificiels de l’enfermement idéologique d’une secte incohérente qui s’accroche au pouvoir!
Pourquoi s’obstiner alors que rien ne marche et que l’inversion ne vient pas! Le peuple se réveille d’un long sommeil d’hébétude et de paralysie pour découvrir la honte, le désespoir et le dégoût!
Que reste-t-il des valeurs de la République, du siècle des lumières, de la révolution, de la patrie des droits de l’homme, de la résistance contre l’occupant nazi, de la lutte contre l’oppression et les ténèbres, de cette générosité et cette universalité de la pensée: Liberté, Egalité, Fraternité figurent encore aux frontons des temples de la laïcité!
Qu’en est-il après 4 ans? Repentance, bienséance hypocrite, flagornerie des commémorations, mais soumission et recul successif de l’ordre républicain les remplacent! La fierté, le courage, l’amour des racines, l’héroïsme, la patrie, la Nation cèdent la place à la com de mauvais aloi, l’impudence et l’oubli des petits maîtres et des faquins de Molière, l’idéologie conforme aux petits préceptes des laquais de la bien-pensance inspirée du petit livre de la pensée totalitaire du bréviaire socialiste!
On est loin de la lutte héroïque de Don Quichotte contre les moulins à vent (la finance), les éoliennes se montrent sous leur vrai jour: opportunisme du changement et profit pour moi pas pour les autres! « Le calcul c’est maintenant »! Comment peut-on faire preuve d’autant de duplicité intellectuelle!
D’un côté au nom de la sacro-sainte laïcité (lâcheté) on pourfend la religion des chrétiens, l’église mère de tous les vices du troupeau, en organisant une cabale sauvage contre ses représentants qui rappelle la curée et les proscriptions de Néron ou par analogie les pogromes d’un passé récent national-socialiste, autre Néron avec un zeste de stalinisme frelaté à la Caeausescu!
Nos satrapes modernes enseignent complaisance et collusion devant l’invasion, pas l’inversion du chômage cela se saurait, avec la diversion politico-religieuse venue d’ailleurs! Etrange perversion, quand l’histoire se répète sous nos yeux, volonté de soumission et de collaboration au mal!
Nous devons refuser la dictature et l’oppression au nom d’une pseudo- démocratie qui génère l’oubli volontaire de la liberté de pensée si bien codifiée dans la Déclaration des Droits de l’Homme!
Lutter contre la trahison, le renoncement, la fourberie des élites qui prônent la mystification et nous conduisent vers la déroute intellectuelle, vers le désarroi et l’esclavage quoi de plus naturel!
La tentation de tout régime contesté par le peuple le conduit immanquablement à la tyrannie c’est-à-dire, à prendre des mesures condamnables et à organiser une répression d’Etat!
Résister à l’intolérance et au fanatisme venimeux d’une secte « illuminée »n’est pas seulement un droit inaliénable, mais un légitime devoir de survie!
CLAP DE FIN
FIN

Jean-Marie Pieri

*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur***

Ici à l’Observatoire du MENSONGE, nous aimons la liberté de publier. Ce qui ne veut pas dire que nous approuvons.

Cette petite vignette empruntée à Chateaubriand prête à réflexion et je vous la livre telle quelle…
« Hiéroclès se lève: il s’enveloppe dans son manteau et garde quelque temps un air sévère et pensif. Initié à toutes les ruses de l’éloquence athénienne; armé de tous les sophismes; souple, adroit, railleur, hypocrite, affectant une élocution concise et sentencieuse; parlant d’humanité en demandant le sang de l’innocent; méprisant les leçons du temps et de l’expérience, voulant à travers mille maux conduire le monde au bonheur par des systèmes; esprit faux, s’applaudissant de sa justesse: tel était l’orateur qui parut dans la lice pour attaquer toutes les religions et surtout celle des Chrétiens. »
Cela ne vous rappelle rien?

A lire : La culture de l’excuse est inexcusable©

   SUIVEZ ! PARTAGEZ !   

Recevez gratuitement par mail les articles publiés chaque semaine avec

La Semaine du MENSONGE