Petit essai d’écriture automatique (en tout cas en un seul jet) sur une musique du groupe Grand Blanc. Je l’admets ça fait encore un texte un peu sombre mais on me pardonnera (je l’espère).
Cette nuit je marchais,
Sous les lampadaires j’ai pris la première à droite
Le long du couloir blanc
Les portes s’enchainent sans aucun signe distinctif
Dans mes oreilles résonnent un bruit électrique
Je lève les yeux vers les astres
Je cherche mes repères mais les étoiles ont disparu
A la place des ampoules sont accrochées au ciel
Elles semblent tomber autour de moi
Mes pieds sont collés au sol
Et dehors je ne croise personne
Les portes défilent mais aucune ne s’ouvre
Je regarde le bitume et j’y croise des planètes
J’ai chaud et pourtant de la neige tombe
Autour de moi je vois des maisons
Derrière chaque fenêtre plein des gens me regardent
Au loin des cris percent
On dirait le réveil d’un couvre-feu
A quelques mètres une porte s’ouvre,
A l’intérieur j’y vois une bougie
Je la souffle