Les hommes dits « d’en haut »
Avaient voulu avoir trop
Ils avaient pillé la planète
Ils avaient surchauffé la planète
Se baignant à prix d’or
Dans les piscines « offshore »
Truandant pour gagner plus
Fallait toujours, toujours plus
Des Etats exigeant trop d’impôts
Alors des pauvres faisant la peau
Aux pauvres ne laissèrent que des os
Mais la terre ces Etats eut leur peau
La terre s’indigna
La terre se révolta
La terre trembla
La terre éclata.
Que firent les Dieux
Face aux privilèges odieux
Bénéfices en leur nom
Tortures, exécutions
Que firent les prédicateurs
Face aux riches prédateurs
De l’argent fourni pour des Dieux
De l’argent, visa pour les cieux ?
Alors croyants, athées
Alors guerriers ou pacifistes
Alors terroristes ou arrivistes
Alors connurent l’égalité
Le monde craqua
Le monde trembla*
Le monde suffoqua
Le monde éclata
Une vague les emporta
Leurs fortunes emporta
Leurs pouvoirs emporta
Leurs idéologies emporta
Tous dans les mêmes fonds
Les laissant au plus profond
Il n’y avait plus âme qui vive
Il n’y avait plus âme qui vive
La Terre enfin était calme
La Terre devenue bonne Dame
Le Monde avait tremblé
Le Monde avait craqué
Le monde trompé, humilié
Le Monde avait éclaté
Pierre Galliez
*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur ***
Ici à l’Observatoire du MENSONGE, nous aimons la liberté de publier. Ce qui ne veut pas dire que nous approuvons.
BONUS :
LES CLOCHES DES ASSEMBLEES
D’après « Les cloches de Lisbonne » de Gloria LASSO
Les cloches des Assemblées
Elles sonnent à la volée
Même en ce jour de Pâques
Elles sonnent et se détraquent
Elles sonnent toutes faux
Ces cloches des Assemblées
Sénateurs députés
Ces carillons d’élus
Nous donnant le bourdon
Ne sont plus dans le ton !
Les cloches des Assemblées
Me semblent un peu fêlées
Elles ne résonnent pas
Elles sonnent plutôt le glas
Glas de nos libertés
Glas des égalités
Elles sonnent pauvreté
Finies joies et gaité
Elus de raisonnent plus
Mais sous sonnent encore plus
Nous sommes des pigeons
Comme ceux des églises
Nous sommes sous l’emprise
Des élus et patrons
Ils nous sonnent les cloches
Avec leurs lois si moches
Qu’ils soient de droite ou gauche
Protègent la débauche
De ces patrons voyous
Et ces banquiers filous
Les cloches des Assemblées
On y voit des clochettes
Qui se croient à la fête
Et viennent pour briller
Y en a des usagées
Qu’il faudrait secouer
Car elles tintent faux
Et leur ton n’est plus beau
Si elles restent accrochées
C’est pour les indemnités
Pierre Galliez
*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur ***
Ici à l’Observatoire du MENSONGE, nous aimons la liberté de publier. Ce qui ne veut pas dire que nous approuvons.
A lire : La culture de l’excuse est inexcusable©